samedi, décembre 29, 2007

inchallah 2008 rose...! mmm ma7leh el rose...


inchallah 3amkom ejdid mabrouk! mabrouk a3likom el kol jme3t el Tunisphère !

inchallah elli jehom 2007 azre9, ijihom 2008 rose! rose walla akhdher walla 9azwardi el moufid couleur thebbouha!

Pour ceux qui ont eu une année 2007 rose (walla illi houwa fel les couleurs que vous aimez) inchallah 2008 ijikom merfa9. parce que ena par expérience 3andi 3am b 3am! 3am azre9 w 3am rose. donc forcément ba3d 3am rose dima ijini 3am azre9!
donc inchallah 2008 ijikom merfa9 wakahaw!

ayya mantawalch a3likom:

On vous souhaite tout le bonheur du monde
Et que quelqu'un vous tende la main
Que votre chemin évite les bombes
Qu'il mène vers de calmes jardins.

On vous souhaite tout le bonheur du monde
Pour aujourd'hui comme pour demain
Que votre soleil éclaircisse l'ombre
Qu'il brille d'amour au quotidien

paroles: sinsémilia

inchallah vous aurez la santé, l'amour, le fric et le bonheur total! LA TOTALE!!!
et que dieu excause vos voeux les plus chers.

ayya bye

ps1 : je m'en vais faire la fête sous d'autres cieux. je vous enverrai une carte de la bas

ps2 : bonne année mon coeur

ps3 : yezzi mel kedhb 24faubourg, fibelna bik bech temchi à 100 km de tunis, w yezzik men loughet "d'autres cieux" w ché pas quoi!! :p

Tanti Auguriiiiiiiiiii

jeudi, décembre 27, 2007

je t'aime moi non plus!

ya walla 7ala fel a3bed! wallahi chay ibahhet!! chay inatta9! chay ihabbel !!! ya rassoul elleh rani bech n9atta3 cha3ri!!!!

mercredi, décembre 26, 2007

tu deviendras un homme mon fils...

enfin je l'espère...

Depuis le 31 décembre 2006 à minuit, l’année s’annonçait mal. Une année chaotique. Sauf que l’année est en train de se rattraper. Un décembre qui est venu demander pardon pour tout ce que m’ont fait les 11 mois précédents.
Un décembre agréable. Qui va se terminer- je l’espère- dans la sérénité.
Dans un mois ou deux tout sera clair.
Je vais devoir sacrifier des choses. La vie m’a apprise que tout n’est pas forcément rose. Que parfois on peut se tromper lourdement. Mais que ces mêmes erreurs ne sont pas si mal que çà, parce que finalement elles nous changent, nous forgent, nous construisent… et que ça nous rend plus forts, plus résistants aux chocs de la vie.
Je vais sacrifier une bonne partie de ma vie. Ça ne m’émeut presque pas. C’est bizarre. Ça ne me touche même pas. Ça ne m’effleure même pas. C’est terrible ce qu’on peut changer d’une année à une autre.

" On passe une moitié de sa vie à attendre ceux qu'on aimera et l'autre moitié à quitter ceux qu'on aime. "
Victor Hugo

Vous me manquerez...

mardi, décembre 18, 2007

Au secours, pardon

Je suis désolée de lui avoir fait du mal, bien que je pense qu’il ne méritait que cela. Je n’aime pas me venger quelque soit le mal que l’ont m’ait fait. Hier j’ai eu le sentiment de l’avoir blessé. De lui avoir manqué de respect. Je suis désolée.
Je ne pense pas que cultiver la haine et la rancune puisse nous faire avancer. Au contraire cela nous consume.
La meilleur des choses est l’oubli. Et surtout avoir bonne conscience. Je demande pardon si jamais je lui ai manqué de respect et d’amour.
je suis désolée si un jour je lui ai manqué d’estime. Cela n’a jamais été dans mes intentions. Cela dénotait certainement du manque d’expérience, contrairement à ce que l’on peut croire.

ça n’a jamais tué personne de reconnaître ses erreurs...

mardi, décembre 11, 2007

ça y est, c'est fait, c'est foutu

Je ne sais plus quoi penser…je dors pas ou peu… je mange à peine…je réfléchis, je perds mes cheveux…je perds ma mémoire…je réfléchis à demain…à comment dire oui, alors que j’ai envie de dire non…je pense à mes rêves, à mes passions... à ma mère… à La foi…je suis ulcérée. Je ne sais plus quoi penser… personne ne me trouve de solution.
J’en suis malade

Tous les avions que j’ai pris en une année, tous les sols que j’ai foulé en cette année, toutes les fugues que j’ai faites, tous les rires que j’ai pu croiser ne m’ont pas apaisée. Je crois que la pire des choses dans la vie est l’humiliation. Vous ne pouvez pas en sortir indemne.

Maintenant, en ce 11 décembre 2007, entourée de ceux que j’aime, à deux pas de la ligne d’arrivée pour un nouveau départ, je crois qu’en ce jour là, je n’ai qu’une seule prière. Que je puisse oublier toutes les douleurs que j’ai pu ressentir, toute la haine qui a pu m’atteindre, tous les mots acérés que j’ai pu entendre et que je puisse rebondir. Rebondir.

Rebondir…ce mot me semble tellement triste. Pour rebondir, il faut se lever, se secouer, se donner du courage et repartir avec de nouvelles résolutions.
Ma plus grande résolution est d’oublier mon coeur. Pour une fois je vais le laisser en dehors de ma vie. Ma vie se fera dans ma tête. Parce que le cœur est lâche. Il vous lâche lorsque vous en avez le plus besoin.

mercredi, décembre 05, 2007

oui ou non?? dites le moiiiiiii :'(

oui, non, oui, non, oui, non, non,oui, non, oui, non, oui, non,non,non...oui non, oui , non oui, non, non, oui, mais ouiii. nooonnn!!!

merde alors!

dimanche, novembre 25, 2007

ça y esttttt, je vous voiiiiiiiiiis!!!!

eh oui je vous vois, je vous vois même en 3 dimensions et en couleurs et je vous trouve très beauxxx!!! vous allez vous dire mais qu'est-ce qu'elle nous raconte encore celle là!! elle invente encore des trucs plus délurés les uns que les autres... et bien non! je vous promets que je vous vois comme je ne vous ai jamais vu auparavant.

je vous explique. mesdames, messieurs, je viens de me faire opérer des yeux et finies les lunettes et autres lentilles de contact. maintenant je vous vois en clair.

ça s'est passé ce jeudi et j'ai souffert le martyre. je suis restée 24 heure sans rien voir et puis ça a commencé à venir. oh mon dieu qu'est-ce qu'elle est belle la vie en clair!!! ohhh mon Dieeeeuuuuu si c'était à refaire je l'aurait refais, refais, refais et encore refais. Bon mes yeux n'ont pas complètement cicatrisés mais ça va de mieux en mieux. Il est aussi vrai que j'ai toujours de vieux reflexes de pauv' fille myope (genre je prends toujours mes lunettes avec moi au salon pour regarder la télé) mais ne vous inquiétez, ça sera vite oublié :) (enfin je l'espère! :s)

bon bein voilààààà! bientôt je me fais refaire le nez, les seins, un peu de ça et là aussi... et ça sera parfait ( eh bein oui quoi!!! maintenant que je me vois bien, je me trouve horrible de partout!!):D

voilà c'était la nouvelle du jour, vous pouvez vaquez à vos activités normales

ehhh ohhhhh!! attention là!! ...je vous ai à l'oeil ;)

mercredi, novembre 21, 2007

Histoire "pas" vraie

Elle attend, depuis longtemps ou probablement pas assez longtemps. Depuis une heure ou deux, depuis une heure qu’elle ne connaît pas de peur de s’impatienter, de se donner une raison de partir. Des fois elle fait exprès d’oublier de porter une montre, s’interdit de demander l’heure dans la rue, ou dans les salles d’attente.

Elle s’amuse à deviner l’heure. L’heure approximative, l’heure où elle arrêtera de tapoter sur la table, de faire claquer le talon de sa chaussure sur le parquet, sur le dallage, sur le grès…
elle regarde sa montre, une montre qu’elle n’a pas. Un poignet nu qui la rassure.

Tant qu’il n’y a pas d’heure, c’est que sûrement il est encore temps. Il ne faut pas que cela soit trop tard pour rester, ou trop tôt pour partir. Juste le temps qu’il faut pour l’attendre.

Des fois il venait, d’autres il se faisait attendre. Il se fait attendre comme la fois où sous la pluie cinglante d’un certain 11 décembre, il avait promis d’être là et qu’elle est restée une heure en train d’espérer qu’il appelle, qu’il réponde au téléphone, qu’il donne de ses nouvelles. Sans nouvelles. Elle est restée là en train de regarder passer les gens et les voitures qui éclaboussaient les trottoirs lavés.

Elle regardait mourir les gouttes de pluie à la surface de l’eau du lac gris, elle regardait s’écraser ces gouttes sur le pare-brise de sa voiture. Elle a attendu en ramenant le téléphone à son oreille pour espérer entendre sa voix après la sonnerie. Mais la sonnerie n’aboutissait jamais. Elle a ouvert la portière et a franchi cette cloison transparente qui fait que l’habitacle ne vous protège plus. Elle est face à ce vent glacial, seule les pieds dans l’eau, en train de faire une prière.

Drôle d’idée que celle qui fait que nous aurons probablement raison d’une minute à l’autre, d’avoir attendu si longtemps. Alors que tout présageait que nous aurions dû partir depuis longtemps. Depuis que le téléphone a cessé de vous préserver la dignité.

Elle se souvient des jours où il ne jurait que par son amour pour elle, elle se souvient du jour où il lui disait que quoi qu’il arriverait, il serait toujours là à l’heure. Qu’il suffisait qu’elle l’aime, qu’il suffisait qu’elle dise oui…et son cœur s’est serré, elle s’est sentie étouffée, en face de ce lac qui n’en finissait pas, ces palmiers qui cédaient sous le vent... elle a failli céder sous le poids du malheur et cette envie d’y croire encore…elle en a tremblé jusqu’à avoir fait tombé la clé de la voiture. Il faisait nuit, elle s’est penchée, elle a balayé l’asphalte de la main, a tâtonné ici et là la chaussée froide et mouillée par la pluie. Sous ses pieds elle a ramassé sa clé, essuyé d’un geste nerveux sa main à son manteau, sa clé contre son cœur, elle a essuyé ses yeux embrouillés. Elle s’essuie de tout ce que ce sentiment noble qu’elle porte, l’a souillée. Elle a regagné son siège, a fait tourner le moteur.

« Il ne viendra pas ». cette pensée l’a traversée, d’un coup. Cela faisait des heures et des heures, des jours et des semaines qu’elle voyait venir cette absence. Cela faisait des milliers de minutes qu’elle essayait d’éviter qu’il ne parte. Il n’est même pas parti. Il n’est, tout simplement, jamais venu.

Elle prend son courage, le courage qu’il lui reste, le brillant de ses yeux qui lui reste, la foi qui lui reste. Que des restes. Et elle décide de se rendre là où les filles avaient rendez-vous... (à suivre)

vendredi, novembre 09, 2007

Au téléphone...



C’est un ami, grand artiste, grande gueule, grand parcours, grande sensibilité. Un talent fou avec cette humilité qui le rend encore plus grand. C’est la seule personne que j’ai croisée dans ma petite vie et qui m’ait vraiment fascinée. Fascinée dans les sens, d’intrigué, suscité ma curiosité, a réveillé mes sens…
l'autre soir il m'apelle. Il est en train de mettre en scène une pièce de théâtre. Donc hier, ça sonne , je décroche, après les salamalik…

moi : le projet avance ?
lui : oui à petits pas mais sûrement
moi : c’est gentil d’appeler…
lui : je t’appelle parce que je m’ennuie
moi : et moi si je te réponds c’est parce que je m’ennuie aussi
(on en rit)
lui : non sérieusement… je t’appelle parce que tu m’inspires… j’en ai besoin pour écrire
moi : tu écris quoi …
lui : j’écris un bouquin…une histoire …
moi : et l’histoire parle de quoi ?
Lui : (un rire fort…gras, presque moqueur) je ne te le dirai pas
moi : mais bien sur que ce n’est qu’à moi que tu peux le dire …vas y ça parle de quoi !!?
Lui : D’une jeune femme…
moi : ( silence)…
Lui : Bon là je commence à regretter de t’avoir appelé
moi : tu ne peux pas regretter de m’avoir appelée…je fais partie de toi
lui : Tu te trompes ma chère...tu ne m’appartiens pas …tu n’appartiens à personne…peut-être même pas à toi-même
moi : (silence…)
lui : pq tu ne dis rien ?
Moi : je suis en train de voir jusqu’où tu peux déformer ce que je dis
lui :…t’as dis quoi ??
Moi : J'ai dis que je faisais partie de toi et non pas que je t’appartenais
lui : …
moi : tu dis plus rien ?
Lui : c’est incroyable…tu m’as presque troublé…
Moi : (je souris)
lui : tu viens de dire un truc que je vais mettre dans le livre
moi : heureuse de t’avoir insufflé l’inspiration…et le film ?
Lui : je suis encore sur les recherches…
silence

moi : j’aimerai tellement m’y mettre
lui : ( il rit fort) tu ne pourras jamais égaler les maitres, tu n’es qu’esclave
moi : affranchis-moi… toi tu en es capable…
lui : Non mais sérieusement , arrête de raisonner dans le conditionnel et fais le …fais le qu’est-ce qui t’en empêche ?? Fais le une fois, deux fois, trois fois… et un jour tu auras réalisé ton rêve.

moi : promis que je le ferai…j’essaye tous les jours des fragments d’histoires que je ne finis jamais…
lui : c’est biend d‘essayer même si on n'arrive pas à ce dont on aspire…allez je te laisse
moi : ravie que t’ait appelé
lui : bonne nuit… hey remarque… la fille du livre…elle fait partie de toi
moi : (je souris) bonne nuit...

mercredi, octobre 31, 2007

Et si j’arrêtais tout pour tout reprendre dès le début…


Je reprendrais mes études et je commencerais à réaliser mon rêve de toujours. Le rêve qui m’a toujours bercée, où se croisent mes visions les plus sages et mes pensées les plus délurées. Ce rêve que m’a transmise mon enfance, après cela mon adolescence, mes professeurs, mes aînés, Françoise Sagan, Guy Des Cars, Romain Gary, Amélie Nothomb et leurs congénères. Ce rêve là je le coucherai, sur une feuille… Ah le papier qu’est-ce qu’il m’inspire… ! Qu’est ce que la feuille me donne comme idées…quand je l’hume, je la caresse, je la froisse délicatement sans heurter ses lignes, son ramage.

Quand je la tourne, je la retourne et que je lui parle. Je lui raconte souvent qu’avec moi elle trompera sa solitude, son vide, sa platitude, sa pâleur… qu’avec moi elle aura peut-être une vie meilleur. Elle aura toute la vie des autres. Ces autres qui seront grands, réduits, minces, flétris, beaux, affreux, bons, crapuleux… tous ceux là viendront lui tenir compagnie. Et ma feuille deviendra page. D’une page à l’autre j’aurais réalisé le rêve qui m’accapare, qui hante parfois mes insomnies, un rêve pour lequel je serais prête à tout abandonner…

PS : c’est dédié à toi…

samedi, octobre 27, 2007

je compromets ma réputation

Je ne me suis pas achetée de chaussures depuis…( attendez je compte…) .25 …26..juillet..octobre….euh ça fait très exactement 3 mois !!!!!!!! oh mon dieu 3MOIS entiers !!! C’est un sacrilège nom d’un talon aiguille ! Comment ai-je pu rester 3 mois sans succomber à la fièvre acheteuse, à la peau souple, à la chaleur et au mordant d’une chaussure.

Lors de mon dernier voyage, cet été sur la cÔooote d’Azur ;)( oui parce que ce n’est pas tous les jours qu’on passe ses vacances sur la croisette entre la plage du 3.14 et le resto du Carlton :p), bon bref, je disais donc que cet été, je me suis achetée 4 paires de chaussures en bon et du forme. J’ai même acheté des Crocs ! Oui des Crocs ! Des Crocs turquoise ! Quand j’ai débarqué avec, sur les plages d’Hammamet-sud mes amis se sont dispersés comme électrocutés…ils ont été outrée que je puisse porter des trucs aussi grossiers au pieds, et aussi voyants !! ils m’ont même menacé d’aller les noyer et ou les enterrer.
Je me serais évanoui au prix où j’ai payées ces mochetés. Revenons à nos moutons…je disais donc que je viens de me rendre compte que je n’ai pas acheté de chaussures, ni Louboutin, ni André, ni même Zara. Niet ni même une paire des pantoufles du marché hebdomadaire ( kima mathalan sou9 la7ad mta3 el Mallasine). Ya3tini el 9ouwa ma9sa7 9albi.

L’autre jour je suis rentrée dans un magasin de chaussures à prix acérés (genre : c’est la peau de la bête qui te fait la peau)…bref, et là à ma grande surprise (du genre tellement surprise que je peux facilement avaler une mouche les yeux fermés…mais la bouche ouverte bien sûre)… bon je disais donc, à ma grande surprise, j’ai essayé une paire de ballerines qui avouons-le m’avais plue, très plue même. Mais que j’ai reposé avant de quitter la boutique, comme si de rien n’était. Oui en gros les ballerines étaient parfaites, mais je ne les ai pas achetées.

Certes j’avais regretté mon acte le soir même mais le regret n’a pas été bien long. J’ai fini par me faire une raison. Généralement dans ce genre de situation soit que deux jours plus tard je retourne au magasin et je m’approprie la chose, soit que j’en conclus que je n’étais pas très convaincue et que je retourne quand même faire le tour des magasins pour rentrer finalement avec autre chose !cette fois-ci rien de tout ça n’est prêt d’arriver…

Finalement je pense que c’est de deux choses l’une :
- soit que je mûris et que je ne me laisse plus avoir par la machine consumériste
- soit que je vais tellement mal que plus rien ne me fait plaisir, même pas une paire de bottes chocolat, sanglées et aérées de chez un spécialiste de la maroquinerie. (qui se trouve à Tunis City ;) )Et qu’elle aussi j’ai zappé.

Là je suis mal :S

lundi, octobre 22, 2007

c'est déjà fini


C’est là que je viens démentir. Je sais que c’est une farce de mauvais goût. Désolée de vous decevoir,vous qui sembliez être ravi pour votre ami, mais Nostra et moi, c’est de l’intox  Eh oui au grand désarroi de Nostrita :D

samedi, octobre 20, 2007

confidences

Bon je vais faire très court...très très court mais très clair et précis. Je ne pouvais pas le cacher plus longtemps, il fallait que je vous le dise... il est temps que vous l'appreniez. Nostra et moi c'est ... comment dirais-je...très sérieux.

voilà maintenant vous le savez.
je suis soulagée

:)
bon weekend
ps: Nostra très cher faut tout leur dire... courage :D

mardi, octobre 16, 2007

kifech w wa9tech??

Dites je fais comment pour arrêter, pour décrocher, pour m’apaiser ? y a-t-il un mode d’emploi ? une notice ? un substitut ? un calmant … quand est-ce que je croiserai un sourire ? le tien...

lundi, octobre 15, 2007

Be7ret !!! w mezel jey

Samedi 15h30 j’emprunte la route X en direction d’El Manar, il pleuvait des cordes. Au niveau du campus la grêle commençait à s’abattre sur le pare-brise et les vitres. De la grêle énorme. Toutes les voitures d’arrêtent sur le bas côté et on attend que l’orage passe. Mais ça n’a pas l’air de vouloir s’arrêter. J’arrive tant bien que mal à ennsar après avoir emprunté deux fois le sens contraire d’un sens unique ( chose qui n’a pas de sens). Je récupère ma sœur et je fais demi-tour pour rentrer. et là ce que vois est apocalyptique. El Menzah 6 est innondé. Les routes sont barrées. Et je tourne en rond dans toutes les rues d’el Menzah 5 pour reprendre la route x.
Celle-ci est barrée avec au moins 50cm d’eau et de boue, de branchages et de voitures endommagées par les eaux. Je passe par le Bardo. Ici tout le monde patauge dans la mare. Au niveau du Lycée khaznadar il y avait des vagues. je me suis arrêtée. Je ne pouvais ni faire demi-tour ni avancer. L’eau se déversait à une vitesse incroyable au creux de la chaussée. Des vagues qui emportaient tout sur leur passage. J’ai 30 secondes pour trouver une solution sinon quitter la voiture avant qu’elle ne soit emportée par l’eau. Un chauffeur de bus qui se trouvait juste derrière moi klaxonnait. Il voulait que j’avance… me prend un fou rire. Ma sœur, casse cou par définition, panique. Quand je la vois dans cet état c’est que l’heure est grave. Le chauffeur de bus passe devant moi après longues manœuvres et s’arrête au milieu du croisement de manière à ralentir le courant d’eau qui s’abattait de la rue perpendiculaire. Et il me cède le passage. Je trace à une allure de voiture de course. Et j’arrive chez moi toute tremblante. Ma sœur est restée sans voix. La voiture aussi d’ailleurs (elle klaxonne d’une drôle de manière).On a eu peur. Alors qu’on est passé par des rues où de grosses cylindrées n’ont pas osé s’aventurer, Et où des camionnettes ont bu la tasse, le passage par le Bardo a failli nous coûter cher. Bon chtheb en9ollkom, kif lebes barka. G une pensée pleine de révolte pour ceux qui y ont laissé leur vie…
ps: des pluies vous dites? il parait qu'il va y en avoir encore à partir de ce mercredi

jeudi, octobre 11, 2007

si je sens c'est que je suis

Je me décolore, je bute contre les gens, je trébuche souvent et je ne regarde plus où je vais. La différence des genres ne me dit plus rien. Je ne fais pas attention à ce que je dis ni à ce que je mange. Ce n’est pas que je me laisser aller. Non. Je ne veux pas mourir même du le fin fond du gouffre. Je n’ai jamais voulu en finir, parce que je n’ai toujours pas dis mon dernier mot.

L’autre soir j’ai heurté un homme de l’épaule, un jeune ou un vieux je n’en sais rien. Ce dont je me souviens par contre, c’est le sentiment que j’ai eu d’être en apesanteur. Je lui rentre dedans parce que forcément j’avais la tête ailleurs. L’homme a reculé confus, embarrassé.

Moi je me suis arrêtée comme si j’avais rendez-vous avec lui.

Je le regarde dans le blanc des yeux. Et je ne dis rien. Il s’est excusé en pensant que je devais avoir mal. Pourtant l’affront ne m’a rien fait. Je me suis entendu dire dans mon for intérieur : « c’est du kenzo… »… « jungle… ». Je crois qu’il a compris que j’avais deviné. Il doit avoir rendez-vous avec sa copine, sa fiancée, sa femme, sa maîtresse… ou peut-être son boss. Qu’en sais-je encore. Je roule des yeux, fière de ce que j’ai cru deviner. Je souris. Non avec du recul, il me semble que je n’avais pas souri. J’ai souri à l’intérieur. Ça a duré 3 secondes. J’avais l’impression qu’il allait me demander si ça allait, chose qui m’aurait vexée.

Je ne suis pas faite de papier mâché, je peux survivre à une secousse.
J’ai tourné les talons et j’ai presque couru.

PS à Nostra : ne t’inquiète pas je vais bien, merci l’ami 


mercredi, octobre 10, 2007

Hors Sujet

Il y a effectivement des jours avec et des jours sans. Les jours sans, sont ceux où je ne me sens pas d’attaque pour écrire. Ecrire est pour moi le thermomètre de mes états d’âme. Un jour je ris, un jour je pleure, un jour je râle, un jour je chante…et au milieu de tout ça j’écris. Non, j’emploierais le passé.

Parce que depuis que je déprime la plume me fait faux bond. Et si je me défais de ma plume c’est qu’il fait trop froid à l’intérieur. Je vais probablement mourir. Trop froid pour écrire, trop froid pour respirer, trop froid pour réfléchir, trop froid pour réchauffer quelqu’un, quelqu’une ou quoi que ce soit. Un froid glacial.


Jusqu’à ce jour, et depuis je ne sais quel jour, je ne suis arrivée à rien pondre… dans tous les sens du terme. Je me dis tous les soirs, et puis tous les matins que je vais m’y remettre. Et puis rien, ça ne vient pas. J’attends, je me dorlote, je me supplie, je me plie, je me révolte, je me triture, je me bassine, je me pétris, je me concasse…je me…je me… je me… mais rien ne vient, rien n’arrive.

A part quelques fragments qui surgissent au milieu de nulle part, au beau milieu du noir et de la noirceur... et là à ce moment même…je me révolte parce que me prend la flemme de me lever la coucher sur du papier. Je me recouche en me promettant de m’en souvenir le lendemain, au réveil. Sauf que le sommeil dissipe les certitudes et que le réveil efface tout... Hors sujet…
Le sujet est hors de moi…

vendredi, octobre 05, 2007

L'ascenseur


Il la croisait presque un jour sur deux dans l’ascenseur. Non ce n’est pas vraiment cela. C’est devant la porte de l’ascenseur. Parce que lui seul prend l’ascenseur et elle, elle reste là où elle est. A chaque foi qu’elle passe, il sourit et dit bonjour (genre je suis le-plus-beau-le-plus-irrésistible et qu’elle est sûrement raide dingue). Elle, elle sourit tout bêtement, toute retournée au milieu d’un bonjour à peine audible (idiote… ?). Elle passe, tout en essayant de rester digne. Elle se dit qu’il la trouve sûrement belle... faut voir les courbes…

Quand il lui arrive de la croiser accompagnée par quelqu’un d’autre elle ne parle pas, peu ou très bas. Elle ne parle pas soit parce qu’elle est intimidée, ou soit parce qu’elle connaît les techniques de séduction sur les bouts des doigts… Des fois les deux en même temps.

Lui au contraire il parle et il fait entendre sa voix, rauque, grasse et bruyante. Il en est fier, il croit qu’avec sa voix il va conquérir le monde. Pour le moment c’est le seul moyen qu’il a.

Il connaît son prénom à elle mais, il n’est pas sûr qu’elle connaisse le sien.

Elle, elle connaît son nom à lui ou peut-être pas. Personne ne le sait.

Il y a des jours où elle presse le pas sans le regarder dans les yeux. Il reste debout le doigt sur le bouton froid qui voit rouge, en train de caresser sa silhouette des yeux. Ce n’est pas par hasard si elle a des frissons. Il a des yeux de velours…

Au fur et à mesure qu’elle le croise. Elle fait soit l’ébahie, soit la surprise, soit l’indifférente… ou c’est ce qu’elle croit faire. Il sait qu’elle n’est pas indifférente parce qu’il y a des regards qui ne trompent pas…
L’indifférence la vraie, fait froid au dos, celle-ci fait chaud au cœur.

On le sent qu’elle n’est pas totalement ou sincèrement indifférente. On le sent à l’odeur de son parfum à elle, qui se dégage d’un coup parce que son pouls s’accélère. On le sait à son sourire à lui qui d’un coup s’illumine… et ça dure…même quand l’ascenseur se referme. Et il se demande si elle pense à la même chose que lui…

Tous les jours où ils se donnaient rendez-vous, sont des jours de tourmente… il se demande si elle ne serait pas passée par là, exprès pour le croiser et si elle ne comptait pas un jour prendre le même ascenseur que lui.

Elle, est amusée par l’idée qu’il puisse croire qu’elle pourrait un jour prendre le même ascenseur que lui. Elle n’est pas aussi courageuse ou peut-être pas aussi bête. Il découvrirait tout …

Il traque, elle prie, ils espèrent…

samedi, septembre 29, 2007

La même chose pour changer

Hier soir, avant la rupture du jeûne, je l’ai sentie venir… cela faisait quelques semaines que je n’en avait plus de nouvelles. J’avais pensé que le chapitre était clos et qu’on avait tourné la page.
Je regardais la télé, allongée sous une couverture, et je la sentais venir. Elle me montait des intestins, traversant toutes mes viscères pour arriver jusqu’à ma gorge.
J’ai zappé. Je pensais que c’était le film qui était émouvant. Et j’ai encore zappé en pensant que le défilement des publicités me donnait la nausée. Rien à faire je sentais que mes trippes allaient me sortir par la bouche.

J’avais une douleur étouffante. Et du coup j’avais tellement mal que je sentais mon cœur battre dans mes oreilles. Je n’avais qu’une seule envie, c’est de me fendre la poitrine et de tout vider, de tout mettre dehors sur la table devant moi et de pouvoir enfin regarder un film sans avoir à subir ces vicissitudes. ..
…un sms « qu’est-ce que tu fais »
je réponds « je pleure » …
ça sonne… « Pourquoi tu pleures !!! Tu ne vas pas arrêter ces histoires… »…
je réponds «….» ou plutôt je ne réponds pas…
« tu pleures quoi ? pq je reste des semaines sans t’appeler et lorsque je t’envoies un texto, je te trouve toujours en larmes ?

… « C’est parce que tu tombes toujours au bon moment. Tu me tombes dessus pour que tu puisses me relever ».

«… Arrêtes de pleurer… tu ne fais qu’aggraver…. mon amour pour toi… »

Encore un cœur qui souffre …encore quelqu’un que je ne pourrai pas rendre heureux…encore des victimes…les sanglots m’étranglent…et je raccroche

jeudi, septembre 20, 2007

Sur le blog de Mademoiselle Tout-le-Monde (ou presque)


Elle est la personne la plus lue au monde. Xu Jinglei, jeune actrice et réalisatrice chinoise, n'écrit pourtant sur son blog que des choses très ordinaires. The Independent on Sunday l'a rencontrée.

Amateurs de révélations sulfureuses ou malveillantes, passez votre chemin : Xu Jinglei préfère parler de ses chatons. Le blog de cette actrice devenue réalisatrice est pourtant le site le plus fréquenté au monde, avec 100 millions de pages consultées en moins de deux ans.

Pourquoi un tel engouement ? Xu Jinglei aime parler de ses voyages. Elle tient une sorte de carnet de bord illustré de photos où on peut la voir à la mer. Dans un message de juin, elle nous dit ce qu'elle pense de la vie et de la ville de New York. Du dernier Harry Potter. De Google et YouTube. Elle raconte aussi son expérience d'actrice et de réalisatrice renommée.
Les photos de son blog nous montrent une Xu Jinglei souriante ou posant avec ses amis. Sa beauté est sans doute un atout pour son site, mais n'allez surtout pas croire que c'est son joli minois qui attire autant de visiteurs. Les internautes chinois ont avant tout été séduits par sa modestie. Et aussi, insiste-t-elle, parce qu'elle une jeune femme ordinaire de Pékin qui à la chance d'avoir un job intéressant.

Son blog n'a rien à voir avec les habituels blogs narcissiques des célébrités. C'est une sorte de récit initiatique : elle raconte par exemple les problèmes qu'elle rencontrait quand elle était plus jeune, ses hésitations concernant sa carrière et comment elle a réussi à surmonter ces difficultés. C'est d'ailleurs pour cette raison que son blog a autant de succès chez les jeunes.
Xu est la première surprise de la popularité de son blog, qu'elle attribue à la banalité de sa vie. "Autrefois, les acteurs étaient auréolés de mystère et semblaient sortir de nulle part. En découvrant ma vie quotidienne, les gens s'aperçoivent que je ne suis pas bien différente d'eux et cela nous rapproche."

(...) D'après Technorati, un site américain de San Francisco qui recense tous les blogs de la planète, le blog de Xu a décroché l'année dernière le record du nombre de pages web pointant vers son site. Le profil des internautes chinois explique le succès de Xu Jinglei. Leur nombre a atteint les 162 millions et la plupart d'entre eux ont moins de 30 ans. Selon les chiffres les plus récents, près de 37 % des internautes chinois seraient étudiants et passeraient près de douze heures par semaine à surfer sur la Toile.

Source: www.Courrierinternational.com

jeudi, septembre 13, 2007

9otlou nheb nokhrej 9alli chemdakhlek!

L’autre jour ma mère était invitée chez une copine à elle qui venait de s’acheter un appartement dans une résidence ultra chic à Gammarth. Elle me demande de l’accompagner. Je n’étais pas très portée sur la chose mais je lui propose de la déposer la bas, de partir boire un café et de retourner la chercher. On arrive sur les lieux. Topo : résidence flambante neuve avec palmiers et pelouse à l’entrée, grand portail électrique, des abris voitures numérotés selon les numéros des appartements et des gardiens partout...

Bref le luxe.

La copine vient nous recevoir à l’entrée de la résidence, il fallait qu’elle ouvre le portail à l’aide de la télécommande. Elle tient à ce que je rentre visiter son nouveau bijou (un 100m² à 300 mille dinars, tout de marbre vêtu, de boiserie raffinée et de soierie partout) bref, je rentre jeter un coup d’œil, je la félicite et je leur dit que je reviendrai plus tard. Je monte dans ma voiture et je fais le tour de la résidence pour sortir. Sauf que là le portail est fermé et le gardien n’est pas là. J’attend un peu le gardien débarque et il me dit qu’il ne peut pas ouvrir le portail, il n’y a que les résidents qui possèdent des télécommandes. Humm je suis embêtée. Je cherche des yeux s’il n’y a aucune voiture qui s’apprête à sortir, rien.

Du coup il y a un garçon, (il devait être pilote parce qu’il portait un uniforme) et qui s’apprêter à regagner son appartement. Je baisse la vitre et je l’appelle.
-excusez-moi vous ne savez pas comment je peux faire pour sortir d’ici ?
-il vous faut la télécommande
- mais je n’ai pas de télécommande
-comment vous avez fait pour rentrer ici ?
-il y a quelqu’un qui m’a ouvert le portail

-eh bein vous appellerez la même personne pour qu’elle vous ouvre une autre fois et puis pourquoi vous êtes rentrée ici. ?
- j’étais invitée...
- mademoiselle les invités ont un parking dehors qui a une capacité de 30 voitures !! (D’un air condescendant, mais sans perdre le sourire)
-(mais je rêve !) Excusez-moi de vous avoir dérangé
- non mais je vous comprends, mais la prochaine fois vous veillerez à ne pas entrer là où vous n’avez rien à faire !!!(genre je suis vraiment, mais vraiment navré de vous le dire mais vous êtes une grosse merde !!)
J’étais sur le cul ! Ma parole il m’a scotchée. Je ne trouve rien à lui dire. Je lève la vitre et je m’en vais sans rien dire.
La question que je me pose : ces gens là, ils ont du fric et c’est très bien , ne peuvent-ils pas avoir l’éducation et les bonnes manières en sus ? Est-ce impossible ?
Ceci étant je ne généralise pas

mercredi, septembre 12, 2007

Hold up dans une banque de la capitale

Butin : 32 mille euros

Ceux qui ont été surpris par l’évènement croyaient assister au tournage d’un film policier. C’était bel et bien un hold up qui a eu lieu, avant-hier dans l’après-midi visant l’agence de l’une des banques de la place située aux environs de L’avenue Habib Bourguiba.
Les deux jeunes gens qui se pointèrent devant la banque concernée, vers quinze heures, avaient attiré l’attention du gardien.

Celui-ci leur demanda des raisons de leur attente et il fut répondu par l’un des d’eux qu’ils avaient rendez-vous avec un ami., par la même occasion ce jeune homme , bonnet sur la tête et portant des lunettes de soleil foncées sur les yeux, continua à discuter avec le gardien afin de détourner son attention, alors que son compagnon faisait irruption dans la banque.

Celui-ci se dirigea brusquement vers le caissier et se ma la peur parmi les agents et les clients qui s’y trouvaient. Le pauvre caissier, lui tendit sous la menace une liasse de devises, totalisant la somme de 32 mille euros qu’il arracha avant de disparaître avec son compagnon.
La Police alertée, se dépêcha sur les lieux pour mener l’enquête nécessaire afin de mettre la main sur les deux énergumènes, qui restent pour le moment en état de fuite.

www.letemps.com.tn

mardi, septembre 04, 2007

le jeu de l'amour

Je ne vais pas tournoyer. Je l’ai rencontré un soir au bord du gouffre. On lui a dit, ou devrais-je dire « je » parce que le jeu est fini, que malgré tout et au-delà de nous, le mal est parti. Je vais finir par accepter mais jamais je ne me résignerai. Jamais je ne lui tendrai la lance pour qu’il m’embroche. Jamais, et il le sait.
Il le sait mais il hait le reconnaître. Il sait que malgré tout je tiens toujours mes promesses et que les jeux sont pour moi une ivresse... Il le sait,il le veut, il me l'a dit du bout des yeux.

lundi, août 27, 2007

souvenirs de bonnes vacances: été fruité


Quelques jours légers, un week-end qui m’a rappelé mes 15 ans. 2 Sorties en boite avec des copines et mes cousins, et des fous rires de gamins surexcités. Des moments forts, des promesses pour l’avenir. Pas encore séparés et on calcul déjà le coût d’un voyage à paris qui va nous réunir pour d’autres folies. On a essayé un nouveau parfum avec ma cousine, Les garçons ont adoré. On a accueilli un cousin qui n’a pas mis les pieds en Tunisie depuis 14 ans et des embrassades sans fin. On a boosté le moral de mon autre cousin qui part passer des entretiens d’embauche à paris. La tête dans les étoiles on imaginait tout ce que nous pourrions faire avec son bonus de futur Trader. Et lui qui paniquait à l’idée de ne plus avoir de vacances, s’il est pris par Goldman Sachs. On rêvait de DB9, de villa avec palmiers et cocotiers et une piscine pleine de Dom Perignon et on pouffait de rires. On le faisait exprès pour choquer encore plus sa mère (ma tante, 56 ans, très comme il faut et désespéramment coincée) qui se plait à penser (d’après son regard effaré) que les filles tunisiennes sont horriblement vénales. J’ADOOOORE la provoquer ! On retournait après coup, à nos comptes serrés pour assurer la soirée qui s’annonçait terrible.
Terribles ces vacances, et moi qui avait foiré ma semaine de vacances officielles, je me suis largement rattrapée sur les à cotés. Toujours est-il que je vais encore grignoter deux jours pour aller finir un ptit truc que j’avais commencé : Me sentir bien

mardi, août 21, 2007

Ensemble, c'est Tout


c'est le titre du livre que je lis en ce moment. c'est le deuxième que je lis du même auteur, à savoir Anna Gavalda. un livre lourd de premier abord, mais passionnant au fil des pages. A lire absolument.
le livre a été adapté au cinéma dans un film du même titre et dont les protagonistes sont Audrey Tautou et Guillaume Canet.
je ne l'ai toujours pas fini, mais j'ai hate

lundi, août 20, 2007

Chiens et lions

تموت الاسود جوعا فى الغابات .... ولحم الضأن يأكله الكلاب
ابو جهل مفرشه الحرير ..... وذو علم مفرشه التراب
لا تأسـفن عـلى غــدر الزمـان لطالمـا ... رقصـت على جـثث الأسـود كلاب
لا تحســبن برقصتها تعلو على أسيادها ... تبقى الأســود أســود والكلاب كلاب

Al Imama Achafai

vendredi, août 10, 2007

wfé!

Hier j’ai fait le point. Le point final. Le point de non retour.
Hier j’ai tout étalé : le passé, le présent et ce qui semblait être à un certain moment l’avenir.
J’ai pleuré pour la dernière fois(je l’espère) sur les cadavres de mon passé. J’ai caressé les souvenirs qui me restaient, j’ai repassé les résidus de mon bonheur passé. Et j’ai tout emballé, tout mis dehors. En dehors de ma vie.

J’ai fait le deuil, de ma candeur et ma fraîcheur que j’ai perdue parce que j’ai aimé, parce que je l’ai aimé... Toutes les belles choses en lesquelles je croyais. J’ai perdu l’enfant qui s’émerveillait devant les jolies choses, les petites choses, les petits gestes, les intentions pures et voilà que je me dis que la vie ne vaut pas un clou, pas une paille, pas un soupir…la vie ne vaut rien et encore moins personne ne vaut ma vie. Hier j’ai tourné la page.
Je vous promets de ne plus jamais en parler.
Je me promets de ne plus jamais me faire du mal à cause des gens indignes, des gens minables, des gens sournois. Et puis pourquoi autant de haine. La haine ne sert à rien, à rien.
J’arrête et je tourne la page.
Demain je dis oui


PS1 : amma berjoulya le célibat haja luxe. Ta7ya el 7orrya
PS : chkoune ghodwa tala3 el hammamet fel 9ayla yedezz faztou w itayachni fi thneytou ?
Inaa allah lé youdhi3ou ajra el Mohsinine

jeudi, août 09, 2007

LOst- Aidez-le à retrouver sa famille



On l’a trouvé dans la nuit du vendredi au samedi, entre el Menzah 9 et El Manzah 8, à 11h du soir. Il était perdu et avait très peur. Je mets ses photos au cas où quelqu’un le reconnaîtrait. Il est adorable, mimi comme tout, doux comme une peluche et tout petit. J’aimerais tellement le garder mais j’ai déjà trois chiens. Alors si jamais quelqu’un croit savoir à qui il est, s’il vous plait tenez-moi au courant.

mercredi, août 01, 2007

Au salon de coiffure

Je suis allée dans un salon de coiffure hier après-midi. Un salon dont je suis une fidèle cliente et dont le personnel est très agréable à mon égard. Comme ils ont une affluence spectaculaire de mariées (tbarkallah) ils ont une panoplie d’anecdotes, plus insolites les unes que les autres, à raconter. Je me rappelle moi-même avoir été là, l’été dernier, alors q’on préparait une mariée le jour de son mariage et que la jeune fille ( agée de 19 ans), jolie et issue d’un milieu modeste, était accrochée à son portable tout au long des préparatifs. En effet il ne lui restait plus que quelques heures pour passer du côté des femmes mariées et à épouser un homme fou d’elle. Tout le monde s’affairait autour d’elle pour préparer les choses comme il se doit et mademoiselle parlait avec son portable à son petit ami : « je serai à djerba demain à midi. On logera à l’hotel xxxx. Il faut absolument que tu viennes à l’hôtel. Débrouilles-toi une chambre. Je compte sur toi. ». De premier abord on ne pouvait pas deviner qu’à un homme qu’elle parlait. Les filles qui bossaient dans le salon m’ont dites qu’il s’agissait du petit ami de la mariée. Son petit ami et non pas son fiancé et futur mari. Au fait ce qu’elle organisait aussi minutieusement, c’est bien son voyage de noces avec d’un côté son mari et de l’autre son amoureux. J’étais abasourdie. Je n’étais pas choquée mais j’ai eu horriblement mal. Je ne sais pour quelle raison. La fille épousait un autre homme que celui qu’elle aime, parce que celui qu’elle aime est fauché et ne peut pas lui assurer un avenir décent.
bref, hier il y avait une mariée en chantier. On la maquillait, la manucurait, la pédicurait, la lustrait, la coiffait…etc. La jeune femme n’a pas esquissé un seul sourire depuis mon arrivée jusqu’à ce qu’on vienne la chercher pour la salle des fêtes. Elle ne s’est même pas trouvée, ni belle, ni moche, ni merde. On dirait qu’elle s’apprêtait à accomplir une démarche administrative chiante mais nécessaire. Elle était terne, sans expression, sans émotion aucune. Ni heureuse ni malheureuse. Elle était presque déçue de devoir quitter le salon de coiffure pour aller faire la fête.( çà va être ta fête ma fille). Et je vous épargne l’histoire de la mariée super moche (ya rabbi samahni) qui se marie à un homme canon et que sa famille à lui, la maltraite ouvertement, par dépit, dans le salon de coiffure. Mais il y a aussi une cliente qui venait souvent se faire coiffer ici. Cette cliente est mariée avec un gosse. Elle disait toujours à la maitresse des lieux « chkhass ken jit na3rfek 9bal man3arress rani jit gaddit 3andek pour le mariage. Amma finou ! lé yezzi khdhit rajell manhebbouch mais en plus tla3t ka3ba lé nhar el 3erss ». entre temps elle a divorcé, a épousé l’homme qu’elle a toujours aimé et en plus elle s’est faite belle dans ce salon de coiffure le jour de son mariage. Les filles m’ont dites si à peine si des ailes ne lui ont pas poussés sur le dos, tellemrent elle était heureuse et épanouie ce jour là. Watt9atte9 men hedha ennaoou3 kathiraton jiddan…

Ti el hassilou tahya touness 
à Tchiao bonnes vacances

jeudi, juillet 26, 2007

finies les vacances

les vacances ont été courtes...très courtes . mais bizarrement j'avais hate de rentrer.la côte d'Azur c'est beau mais c malheureusement pour les milliardaires. Nous pauvres gens on est fait pour frimer à une moindre échelle (boudha beach, closerie et compagnie). Ceci dit pour ceux qui veulent passer leurs vacances à cannes ils peuvent me demander conseil. je connais pas mal de bons plans et les prix des hotels, des adresses et combien d'argent il faut en moyenne pour passer une semaine ou même plus.
Pour le Shopping je défie quiconque de pouvoir en faire en dehors des soldes! pour les amateurs des grandes enseignes et de la frime...c'est le paradis.
je remerci au passage tous ceux qui se sont pliés en deux pour que je passe des vacances de princesse. c'était trop beau mais j'étais dépaysée.
Ta7ya touness! :p

lundi, juillet 16, 2007

In9ita3 lel bath


je pars dans moins de 48 heures. Je vais passer une semaine en France. J’ai des courses à faire. Beaucoup à faire, ma valise à préparer, des chaussures à emballer… je dois acheter des cadeaux aussi , repasser mes affaires… et me soigner parce que je suis malade ! ouh la la il n’y a qu’à moi que çà arrive d’être malade la veille des vacances ! C’est tout moi çà !

bien sinon je vais bien  bein bien du genre je ne suis pas particulièrement de mauvaise humeur. Je suis Zen. Oui disons çà comme çà. Je suis Zen.
pfff behi vous voulez savoir quoi au juste ?? non je vous ne le dirai pas ! NON NON n’insistez pas hihihi ! pas cette fois-ci du moins.

Quoi d’autre… ah j’ai acheté un livre d’un auteur que je ne connaissais pas. Elle c’est Anna Gavalda et le livre s’intitule « Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part » c’est un recueil de nouvelles fraîches ou bien si vous préférez un recueil frais de nouvelles …ou bien des nouvelles fraîchement recueillies…hassilou toutes les combinaisons sont bonnes. mel lekherr je vous le conseille c’est des pans de vies tellement vrais et tellement frais ( d’accord d’accord j’arrête de me répéter !) . C’est un ami qui m’a recommandé l’auteur. Je ne regrette pas d’avoir succombé au charme…de l’auteur bien Sûuuuure ! Mais qu’est ce que vous êtes allés imaginer… !!!

à Tchiao ;)

Ps : chkoune iwassi haja ?

lundi, juillet 02, 2007

81%How Addicted to Blogging Are You?

Mingle2 - Online Dating

Quand la télé tue !!!

Au mois de juin et dans le même service des urgences, 3 petites filles d’une moyenne d’âge de 5 ans, sont arrivées le cœur en arrêt…

La première, 6 ans à peine, était chez elle en train de regarder ses dessins animés préférés. Sa mère dans l’autre pièce entend un bruit de fracas, quand elle déboule dans le salon sa fille était inconsciente par terre écrasée par le téléviseur. Lésion cérébrale et hémorragie interne. Dans le service des urgences la petite fille meurt.
….
Deux semaines plus tard, une petite fille s’accroche à la table de la télévision pour arriver à je ne sais quoi posé sur le poste. Le poste se renverse sur elle et elle plonge dans le coma. Une semaine après les soins intensifs, elle se réveille dans un état végétatif…paraplégique à vie.

Samedi dernier une petite fille de 5 ans voulait faire pivoter la table du téléviseur pour mieux regarder une émission pour enfants. Elle était seule dans la pièce. La télé lui tombe sur la tête. C’est le coup du lapin… la mère pète un plomb, elle crie, elle se gifle, elle se part dans tous les sens…le père la prend au service des urgences…arrêt cardiaque, défibrillateur…massage cardiaque…pleurs, cris…gémissements …les parents ont perdu la raison… la fille n’est pas encore réveillée…elle ne le sera probablement jamais…

Ne laissez jamais vos enfants seuls devant la télé ou apprenez-leur de ne jamais toucher au téléviseur. Parce que la télé tue !!!
PS : Ces histoires sont véridiques


jeudi, juin 14, 2007

MALLA SKHANA!

L’été est là ! Çà me fout les boules moi qui déteste la chaleur et qui réprouve le nu. Moi qui adore me baigner, je n’ai pas envie d’aller à la mer. C’est parce que j’ai pris 5 kilos que je n’arrive pas perdre. Les bikinis c’est fait pour les sylphides, et les maillots de bains mettables coûtent la peau des fesses. Bon d’accord j’arrête !!! je ne suis pas venue aujourd’hui pour parler de mes soucis d’enfant gâtée. L’enfant est en détresse. La lâcheté de certaines énergumènes me donne à gerber. Çà me soulève l’estomac, me répugne m’horripile, me dégoûte. En un mot les gens n’ont plus aucun sens de la loyauté, de l’intégrité et de la bonne foi. Vous rigolez, c’est moi qui me fout le doigt dans l’œil de quelle loyauté je parle, je devrais recevoir des claques parfois pour revenir sur terre. Ici sur terre, c’est chacun pour soi et dieu pour tous, faut-il encore que le bon dieu veuille de nous !
Les gens n’aiment plus avec le cœur mais avec la tête. Au fait je crois que çà été toujours le cas et que c’est seulement maintenant que je m’en rend compte. Heureusement que j’ai assez vécu pour m’en rendre compte (oufff !!). Les femmes sont menteuses, tricheuses, fausses et vénales. Les hommes eux sont menteurs, lâches, irresponsables et immatures. C’est pourquoi il y a pas mal de femmes qui embobinent des mecs et leurs soutirent leur fric, en plus de les faire cocus. Mais aussi beaucoup de femmes larguées, désespérées et déçues. Je sais que je n’ai aucune suite dans les idées. Mais je m’en fous, je me comprends et c’est déjà pas mal.
Ti el 9asm 3la rabbi w barra

ah il y a un mot d’esprit qu’avait dit Ninon de Lenclos : « on ne prend pas une femme par le raisonnement. On ne la prend pas par la prière. On la prend. ».

Bon Week-end

mardi, juin 12, 2007

J'aime la vérité. Je crois que l'humanité en a besoin ; mais elle a bien plus grand besoin encore du mensonge qui la flatte, la console, lui donne des espérances infinies. Sans le mensonge, elle périrait de désespoir et d'ennui.

lundi, mai 28, 2007

Quand le hasard fait bien les choses


Ce matin j’ai fais une rencontre surprenante. J’ai rencontré une star. Je vous dis tout de suite que la notion de star chez moi n’est pas la même que celle que les gens imaginent ou conçoivent. Les stars à mes yeux sont les gens qui ont beaucoup de pouvoir effectif et psychologique sur les gens. Les stars pour moi sont ceux à qui voudraient ressembler les grands hommes. Ce sont des hommes ou des femmes qui ont brillamment réussi leur vie et bâti un empire sans pour autant avoir perdu de leur humanité. Bref, ce matin je suis passée acheter mes journaux quotidiens et là je tombe nez-à-nez avec une personne que j’admire particulièrement et que je n’ai jamais eu le plaisir de croiser. Alors que j’étais au kiosque à journaux, cette personne est venue vers moi m’a serré la main et en me demandant avec un sourire radieux si j’allais bien. Ohhh que oui si je vais bien !!! J’en revenais toujours pas quand la personne en question m’a dit alors que je prenais mes journaux et ma bouteille d’eau : « passez une bonne journée ». Vous qui m’avez traité comme si çà avait été moi la Star, si jamais vous tomber par hasard sur ce post, sachez que çà m’a fait plaisir de vous avoir croisé. C’est moi qui ai été la star pendant 30 secondes. Je ne citerai pas de noms parce que la personne est connue mais je prierai pour qu’elle vienne lire ces lignes.

jeudi, mai 24, 2007

attention à vos pieds!


Bon là çà va mieux, dieu merci. Je m’en sors plutôt pas mal. Il y a du nouveau dans ma tête, peut-être pas encore dans me vie. J’adore du coup ce vide qui s’installe autour de moi. Bon là je relativise. Çà va bcp mieux. Il y a un nombre de plaisirs que je redécouvre. Il y a même des gens que je ne rebute pas systématiquement. J’essaye de prêter une oreille attentive bien que ma tête soit ailleurs. Par contre je deviens très agressive dès qu’on me fait un compliment. Je préfère qu’on ne me voie pas, qu’on ne me juge pas, ni en bien ni en mal. Pour l’instant j’essaye de ne pas garder d’amertume, parce que çà nuit au teint.
Ce week-end il va y avoir de la fiesta, Go baby go !



PS : Barra 3aaaad ech bech isallak’ha ! ;)

lundi, mai 21, 2007

peut-être de retour

samedi, mon medecin m'a dit " tu stresses beaucoup, il te faut des vacances" , je lui répond " j'en ai pris des vacances et çà n'a servi à rien" j'ai même voyagé et çà n'a servi à rien...bon d'accord je me sens seule et perdue, merci je le sais déjà. mais je ne vais pas prendre des vacances à chaque fois que je me sens seule. parce qu' à dire vrai, je me sens seule à 90% du temps, même dans une foule compacte. " un seul être vous manque et la terre est dépeuplée" dixit le grand Hugo. pas si bête.

là je prends des cours de salsa et çà m'aère la tête, çà me permet de faire autre chose que de lire, et de me perdre encore et encore dans mon imaginaire. un ami m'a même dit une fois " ce sont les livres qui vont courir à ta perte, il faut que tu vives en dehors des livres et non pas vivre la vie de tes héros de romans." lui non plus n'a pas tort. bon je fais comment je brûle tous les livres que j'ai?? j'en mourrais de chagrin.
"je ne sais pas comment vivre sans toi, je n'arrive pas à t'oublier... tu es la femme de ma vie... je t'en prie reviens "... je ne sais pas si j'ai le courage de calmer ma folie et de revenir sur terre. La terre me brûle les pieds.

je suis toujours là!

Je me surprends des fois en train d’oublier mes douleurs. Je les oublie le temps d’un fou rire, d’une situation cocasse, d’un ami maladroit, d’un enfant innocent et surprenant, le temps d’une salacité, d’une imbécillité ou encore d’une connerie. Mais je ne m’égare jamais, je reviens toujours à mon regard triste. Triste regard ! On me demande toujours pourquoi j’ai toujours, entre deux fous rires, ce regard désolé, égaré, effaré … moi non plus je ne le sais pas. C’est peut-être aussi parce que je garde de la vie des désillusions, peut-être aussi qu’à ce stade de ma vie, la vie ne m’a pas vraiment donné le meilleur. Peut-être aussi que j’en demande trop…je n’en sais rien.

Mais je sais que je ai eu pas mal de pot, sauf que je ne mesure pas ma chance. Je ne sais pas compter.

Ces derniers jours ont été très bizarres…c’est comme si j’étais sur un nuage. J’ai flotté et pourtant je vous assure que je n’ai rien pris pour !
J
Je suis retournée dans mes souvenirs plusieurs années en arrière et j’ai vu des choses, je me suis rappelée des sensations, des discussions, des couleurs, des odeurs et surtout des prises de position. Tout çà a curieusement changé. Je vieilli et que je m’ennuie à mourir. Je ne sais pas si c’est l’âge ou si c’est ma capacité extraordinaire à m’ennuyer très vite. C’est incroyable comme je me plais à vieillir, c’est incroyable comme j’adore ne rien faire pour ne pas vieillir, c’est fou ce que j’ai la capacité de témoigner d’un tel flegme que certains ont froid dans le dos. Je suis inexpressive et solitaire. Je suis très autonome et en même temps très dépendante. Je ne veux pas me perdre infiniment dans mon monde, je ne veux pas faire fuir les gens.
oupps je vais trop loin là !!


lundi, avril 30, 2007

foire du livre

j'ai été à la foire du livre ce samedi. c'est l'une des rares manifestations que j'adore. j'adore les livres, les caresser, sentir l'odeur du papier et lire...lire et m'imprégner. j'aurais aimé tout acheter, sauf que les livres çà coute cher. lire ici

jeudi, avril 26, 2007

une histoire comme une autre

Vendredi ils étaient en route vers une ville du Nord-Ouest. Ils sont nés là-bas et ont vécu là-bas. Sauf qu’ils ne se sont jamais croisés dans les rues de leur ville natale. C’est à Tunis qu’il travaille depuis près de 8 ans, et elle depuis 5 ans. Il a 34 ans et elle 29. Et ils se sont rencontrés dans l’entreprise dans laquelle ils travaillent tous les deux. Il l’a aimé. Elle encore plus. Ils se sont promis des choses, de belles choses, les choses de la vie, de la joie, du bonheur, d’être là l’un pour l’autre pour toujours. A la vie à la mort.
Cela fait 4 ou 5 ans qu’ils sont fiancés. Cela fait des années qu’ils bataillent pour faire des économies, se marier et avoir un peu de répit. Les années qui semblaient être interminables au début se sont vite écoulées. Le mariage est prévu pour le mois de juin 2007. Sauf que sa grand-mère à elle, âgée de 90 ans, a fait une chute qui lui brisé le col du fémur. A deux mois du mariage tant attendu, la fracture de la mamy a eu des complications et la jeune fille a peur son aïeule ne meurt, si près du mariage. M prenait, deux à trois fois par semaine, la route du bled, accompagnée par son fiancé pour aller s’occuper de sa grand-mère et voir comment elle allait, elle qui habite un village très reculé. Les jeunes fiancés travaillaient dur la journée et courageusement faisait des centaines de kilomètres pour s’enquérir de la santé de la vieille dame. La jeune fille adorait sa grand-mère. Elle voulait tellement qu’elle soit la le jour de son mariage. Le couple avait loué une jolie petite maison, à la banlieue de Tunis, l’a meublée, M a préparé son trousseau et avait prévu un tas de choses pour rendre son intérieur coquet. K quant à lui était prêt à décrocher la lune pour sa douce moitié. Ils voulaient que tous les membres de leur famille viennent visiter leur petit bijou, eux qui ne sont jamais sortis de leur village reculé.
Voilà que ce vendredi, ils sont sur la route de leur village, pour rendre visite à la grand-mère de M.
Voilà qu’un monstre emprunte un virage à une allure folle. K n’aura pas le temps de dire un dernier « je t’aime » à M. M n’aura pas le temps de faire un dernier adieu à K. Samedi on emmena deux corps déchiquetés à des parents meurtris. A une mère qui a frôlé la folie et à une autre qui en a perdu les mots. Des collègues endoloris et incrédules.
Maintenant l’on craint que la grand-mère ne meure de chagrin.
Tous deux ont tenu parole, ils se sont aimés jusqu’à la mort.
Que dieu leur accorde son infini miséricorde.

lundi, avril 23, 2007

un dimanche ...un peu comme ceux qui viendront



Hier j’ai lu un livre (oui en entier !), vu un film (en entier aussi !) et suivi les élections présidentielles françaises (cette fois-ci, en partie).
Le livre : « Et si c’était vrai » de Marc Levy, drôle et chouette… j’ai pleuré.
Le film : « The Number 23 » avec Jim Carrey…Une intrigue, noire et rouge sang…j’ai pleuré.
Quant aux résultats du 1er tour des élections françaises, ils m’ont un peu déçue…je n’avais plus d’ yeux pour pleurer.

Mais promis, je ne pleurerai plus jamais à cause de la lâcheté des hommes.
Je suis écoeurée.

lundi, avril 16, 2007

je vous dois au moins çà

Cela fait une semaine que je suis rentrée du Maroc, vous allez vous demander pourquoi je n’ai pas donné mes impressions sur ce voyage… eh bien beaucoup de choses ont changé dans ma vie durant cette semaine. Vous voulez que je commence par la bonne ou la mauvaise nouvelle ?

Personnellement, si j’avais été à votre place j’aurais demandé la mauvaise en premier, pour au moins finir sur une note positive. Donc je vais supposer que vous voulez que je commence par la moins bonne (nouvelle bien sûre): j’ai rompu mes fiançailles ou pour être plus correcte je vais dire que mes fiançailles se sont cassées d’elles-mêmes.
Çà s’est fait dans la douleur la plus intense. Pas de péridurale pour ce genre d’évènements, ni de dragées (tu m’étonnes !!!), ni de félicitations (madame, votre bébé est mort-né !). Et comme je déteste être sujette à de la compassion. Je ne l’ai dis à personne sauf à ma mère et mes sœurs. Et quand je pense qu’il y a un monde fou qui m’attend au tournant pour disséquer au millimètre le comment- pourquoi- quand, de la chose, cela me donne la nausée.
Je suis écoeurée de m’être aussi lourdement trompée. La raison de cette rupture est tellement énorme et absurde que je suis comme assommée. Le toit m’est tombé sur la tête.

Je suis très déçue.

La bonne nouvelle c’est que mon supérieur a refusé ma démission et que nous avons rediscuté de mes conditions de travail. Les choses, je l’espère, vont s’améliorer. Je me dis qu’au moins je ne compte pas pour du beurre.
je vais vous dire, la vie est absurde et tout n’est que pacotille. Et puis il faut jamais dire fontaine je ne boirai pas de ton eau. Parce qu’il n’est pas impossible de vous retrouver en train de barboter dans la fontaine.

ah j’allais oublier : ma semaine passée au Maroc été une réussite. J’ai habité juste en face du resto Palladium et j’ai pris des cafés à la brioche dorée et au Venezia Ice (un délice leurs brownies). Sinon j’ai été dîner à la Bodega, trop cool comme concept. Là où tu vas les gens sont très gentils. C’est un pays à visiter absolument bien que j’ai été un peu déçue par Marrakech (il y avait un monde fou). Songez aussi à visiter la Vallée de l’Urika un village au pied de l’Atlas et non loin de la station de ski d’Oukeïmeden. Çà c’est du vrai dépaysement.
Et vu que vous avez pris la peine de me lire jusqu’au bout, je vous remercie beaucoup pour m’avoir écouté. J’en avais besoin…


ps: merci Luna pour tes bons conseils ;)

mardi, avril 03, 2007

nouvelles de casablanca

aujourd'hui je me réveille à Casa. je dis çà parce qu'hier je me suis réveillée à Marrakech. une ville ocre très jolie mais surpeuplée, que j'ai découvert le temps d'un weekend. j'y étais avec ma tante, son mari et ma cousine. tous les hotels de la ville étaient pleins à craquer nous ne sommes même pas arrivés à trouver deux chambres doubles dans le même hotel. nous avons dû nous séparer. les parents à l'hotel Sangho (tenu par des tunisiens) et ma cousine et moi à l'hotel les Almoravides . à 20 kilomètres l'un de l'autre. pour être honnête je n'ai pas été particulièrement subjuguée par Marrakech. je m'attendais à mieux que celà, à un peu plus d'authenticité. mais c'est une ville en plein chantier. Que des hotels et des palaces les uns plus grands que les autres. c'est une villes qui se veut l'une des plus visitées au monde d'ici 2010. le gouvernement construit, édifie et ne fait qu'aggrandir. il est vrai que la ville est logée dans un magnifique écrin de verdure, de palmiers et d'oliviers...mais il y a aussi énomément de voitures et de véhicules de tolutes sortes. surtout quand c'est les vacances scolaires, les routes deviennnet impracticables. le bon coté de la chose c'est que le service au niveau des hotels, des restos et des cafés est excellent; la bouffe est très bonne et les prix sont raisonnables. j'ai visité le jardin de Majorelle d'Yves Saint Laurent et la place de Jemaâ Lefna. çà vaut le détour.

jeudi, mars 29, 2007

excusez-moi d'exister

pardonnez-moi mon dieu si je me mèle de ce qui ne me regarde pas mais je vous en supplie, abrégez mes souffrances! Mon sang se répand sur le siège du train qui me mène vers l'avenir.

je suis prête à tous les sacrifices, pour que vous me rendiez ma dignité d'être humain. je souffre le martyr par ce que l'honnêteté ne paie plus dans ce monde de brutes.
Mon dieu aidez-moi!!!

mardi, mars 27, 2007

si j'avais été...je serais...


Une couleur : gris perle
Un animal : une panthère noire
Un métier : écrivain
Un vêtement : un pyjama
Une fleur : une fleur exotique très colorée
Un point faible : l’hyper-émotivité
Un point fort : la classe
Un siècle : le XVIIIème
Une voiture : une Aston Martin DB9
Un alcool : un gin
Un objet : une lampe de chevet
Une paire de chaussures : des escarpins de chez louis Vuitton
Un pays : Tahiti
Une pierre précieuse : une améthyste, pas très précieuse mais c’est tout moi
un bijou : un sautoir avec breloques de chez Chanel
Un grigri : Un bracelet porta fortuna
Un acteur : Al Pacino
Une actrice : Julia Roberts
Une chanson : « c’était un jour de fête » d’Edith Piaf
Un film : celui que je n’ai probablement pas regardé
Un dessin animé : l’age de glace
Un prénom masculin : BOF !
Un prénom féminin : le mien
Un bonbon : Un bonbon à la menthe
Un aliment : Un plat thaï avec une sauce aigre-Douce
Un chocolat : Un after-eight, des Thin de Lindt, ou du chocolat noir 70% de cacao de Lindt
Une arme : Le sourire
Un oiseau : Une colombe

A vous si çà vous dit...

lundi, mars 26, 2007

1+1= un de trop

c'est qui, qui a dit déjà "le vent ne soufflera jamais assez fort que l'ingratitude des hommes" ?
Autre chose en passant, ayez l'amabilité de me dire si la bonne foi est passible de peine de mort?
Et si il y a un vol pour le Maroc le vendredi soir?
Et si c'est une bonne idée de me teindre en blonde? oui parce qu'en blonde on vous pardonne mieux votre connerie.
Oui je sais je radote, je ferai mieux de me la fermer.


euuh une petite dernière chose brabi, vous savez ou on peut retrouver sa dignité en cas de perte?

ok d'accord je me casse

jeudi, mars 22, 2007

çà y est je l'ai fais!

On nous apprend la peur voilà ce qu’on nous apprend « fais pas çà, fais pas ci, dis pas çà, parle pas comme çà, tais-toi !.... terre-toi, étouffe-toi…suffoque…meurs …mais en silence. » Une société hypocrite et sournoise qui se félicite de nous voir mourir lentement mais sûrement. OUI je suis glauque et amère aujourd’hui, oui je sui fatiguée, oui je suis en colère, oui je suis noire, je vois noir, vois rouge, ou vert. Je ne sais plus trop
Je hais cette société. Je hais ce moule que je dois épouser. Je hais la mauvaise foi de ceux qui peuvent et veulent me faire respecter la loi, la loi du marché, la loi du travail, la loi du plus fort et la loi du merdier…Oups excusez mon égarement.


Aujourd’hui j’ai présenté ma lettre de démission à notre DRH. Eh bein dis-donc c’est un sacré soulagement, je me sens légère légèèère légèèèèèèère. Personne n’est au courant au bureau. Et çà me fait un drôle d’effet. Je crois que personne ne s’y attend vraiment. Et pourtant je l’ai fais. Au bureau tout se passe comme d’habitude. Le travail, j’y mets un peu plus de cœur et d’enthousiasme. Je vais travailler le mois restant pour mon propre plaisir ! et quel plaisir !
je vous tiendrai au courant dès les collègues seront mis au parfum !

lundi, mars 19, 2007

rien de rien, non je ne regretterai rien


J’ai décidé de ne pas suivre le troupeau. Je ne le suivrai pas. Je ne le suivrai pas. Je ne le suivrai pas. Parce que je suis différente et que j’y crois dur comme fer. Je ne le suivrai pas.
Demain je brûle …

mercredi, mars 14, 2007

qu'est-ce que çà fait mal!!


Vous savez déjà que j'ai perdu ma chienne. je vais vous épargner cette fois-ci les détails du pourquoi et du comment de sa mort mais je vais revenir sur la douleur que j'ai ressenti. Ce n'est pas le premier animal que je possède. A part elle, nous avons deux autres chiens, et durant mes 26 ans d'existence nous avons possédé pas moins d'une dizaine de chiens, des oiseaux de tous genres, des chats par dizaines, des rongeurs... et toutes sortes d'animaux domestiques. j'ai eu des animaux qui ont été volés ( je repense avec beaucoup de nostalgie à mon cher Chips), ceux qui ont été écrasés par des chauffards, ceux qui sont morts de vieillesse et ceux qui ce sont échappés... j'ai déjà ressenti de la tristesse pour la perte d'un animal. Mais jamais au grand jamais, je n'ai été aussi secouée et meurtrie. Je ne suis d'ailleurs pas la seule. Ma mère et mes deux soeurs ont pleuré comme si on pleurait la disparition d'un proche très cher. Et je suis sure que même papa en a pleuré. C’est incroyable. Ce que la vue de cet animal entrain de souffrir, a suscité comme compassion et comme sentiment de douleur. Je vous assure qu’elle n’a pas gémit une seule fois. Ni aboyé, ni rien… le silence absolu et beaucoup de tristesse dans ses yeux. Elle m’a arraché le cœur. Quand j’y repense j’ai un haut le cœur. Je me dis qu’elle a dû atrocement souffrir !!! wallah j’en suis traumatisée.
plus jamais d’animal en gestation ! Plus jamais !!!

lundi, mars 12, 2007

mon bébé est mort

c'est la mort dans l'âme que j'ai subi la mort de mon bébé. ce matin j'ai failli étaler toutes mes trippes.
Ma chienne, un petit caniche à la couleur champagne, était en gestation. oui était...
j'ai vu son ventre s'arrondir jusqu'à ce qu'elle n'ait plus la force de monter les escaliers et encore moins de courir. elle est devenue tellement lourde... samedi matin elle laisse paraitre de l'agitation et beaucoup d'anxiété. elle faisait des va et vient incessant entre sa litière et la cuisine.elle haletais. elle voulait ni boire ni manger. j'ai tout de suite su qu'elle allait mettre-bas.
j'ai lu sur internet qu'elle présentait bien les premiers signes d'une mise-bas,e t qu'elle aller commencer à mettre ses petits au monde dans les 24 heures qui suivaient. mais jusqu'au dimanche matin rien ne se passait... elle est devenu très triste. elle bougeait à peine. à un certain moment vers midi je la voit trainer un filet de sang derrière elle... je cours dans le jardin et je constate qu'elle vient de mettre un chiot mort.
j'en ai le ventre retourné. je le dis à papa et il me rassure. peut-être que son premier est mort mais que çà ira mieux pour les autres. on attend encore jusqu'au soir. rien du tout . elle ne bouge plus. et elle saigne . vers onze heure du soir on appelle des cliniques vétérinaires, rien personne ne répond. elle sont toutes fermées. je pleure . je n'arrive pas à dormir. elle ne gémit même pas. je suis lacérée de douleur. je prie pour qu'elle accouche. elle n'y arrive pas.
ce matin...
je me lève sans vouloir adresser la parole à personne...je ne veux rien savoir...
je descend dans le jardin... je crois qu'il a plu ... je sens l'odeur de l'eau de javel. à 7h30 tout à été nettoyé et je suis écoeurée. elle est morte. je monte dans la voiture en trainant ma douleur, essuyant mes larmes... on l'a laissée mourir. c'est monstrueux...j'en reviens toujours pas...

samedi, mars 03, 2007

lila 3la delila!


Hier après-midi, alors que j’étais au boulot et sans voiture, maman m’appelle pour me dire de la rejoindre aux berges du lac pour faire des courses.

Chose dite chose faite. Nous avons mis 2 heures de temps en train de faire les boutiques, j’avais au moins 30 kilos d’emplettes sur les bras quand elle me dis qu’elle se sentais pas très bien et qu’elle aimerait qu’on rentre. On se dirige vers où elle a garé sa voiture. Et là au détour d’une rue, elle s’écrie « on mon dieu on m’a volé la voiture ». Moi impassible je lui fais « non maman, tu t’es trompée d’endroit, moi je l’ai vue garée à deux rues plus loin » et là je la traîne 200 mètres plus loin pour lui prouvé qu’elle s’est bien trompé. Eh bien non la voiture en question n’est pas la notre. C’est moi qui me suis bien trompée. Maman est haletante (elle fait une hypoglycémie.) elle me fait d’une voix sourde « on m’a volé la voiture » Choquée.

Moi- t’es sure que c’est ici que tu l’a garée maman ?

Elle : oui je t’assure …

Moi : bon je crois alors qu’on l’a remorquée à la fourrière…

Elle : ah bon il y a une fourrière ici !!?*

Moi : euuh oui, je crois que oui

Elle : il n’y a pas de raison , il n’était inscrit nulle part qu’il interdit de stationner.

Moi : et pourtant…viens on prend un taxi

On monte dans le taxi

Moi- brabbi el fourrière mta3 el lac

Le taxi- behi…. yodhhorli na3ref fine jét

-

C’est ici au fin fond du lac en face de la banque ABC, que se trouve la dite fourrière mais sans qu’il n’y ait rien qui indique que s’en est une. Ce sont une chaîne de parkings limitrophes qui se succèdent sur près de 1000 mètres de long.

Maman et moi on les parcourt de long en large alors qu’il fait nuit. Rien-Nada-niente

On remonte dans le taxi (dont je salue l’amabilité, au passage) et j’appelle mon fiancé pour lui demander s’il savait où se trouvait la fourrière du Lac.

Lui- m9abla la banque ABC

Moi- Mais il y a quelques voitures mais pas la nôtre !!!

Lui - demande aux gens qui sont la bas.

Moi - il n’y a personne qui tient cette p… de fourrière

Lui- attends je vais venir vous chercher.

Moi- viens pas…on est déjà dans le taxi

Lui- immela attends un peu je te rappelle.

….

On va à l’autre bout du lac à la recherche de la dite fourrière ; toujours rien !

Maman- je t’ai dis qu’on nous a volé la voiture , ya nari 3la rouhi !!!
Moi-( j’éclate de rire) –Malla jaw !!!
Le taxi- (il en revient pas) ommok t9ollek ser9oulkom el karhba wenti tadh7ak !!
Moi- (la nonchalance incarnée)- allah ghaleb ken tser9et tser9et ! (je ris encore)

mon fiancé rappelle : esma3 il parait qu’après 18h30, les voitures sont transportées à la fourrière de l’avenue Mohamed V.

Direction le centre-ville. Maman se sent de plus en plus mal à cause des palpitations.

On descend. Je porte le sac de 30 kilos dans les bras. On fait 500 mètres d’un parking déserté.
On retrouve (enfin la voiture au fin fond de la fourrière) il est presque 20h. Et papa qui appelle pour savoir ce qu’on fait jusqu’à cette heure-ci. Et ma sœur qui appelle pour savoir si on peut passer la prendre de chez ma grand-mère. et la copine de maman qui apprend ce qui nous est arrivé et qui veut absolument venir nous récupérer au milieu de ce nulle part. et 40 dinars que je casque entre taxi et taxe de la fourrière …Et maman qui a failli avoir un malaise. J’ai fini par craqué j’étais sidérée que de telles choses peuvent arriver. Je ne sais pas ce que j’aurais fais si maman lui est arrivé un truc alors que nous ne savions pas où étais la voiture. J’étais en colère contre ces énergumènes qui prennent la liberté d’embarquer les véhicules des gens sans laisser de traces. Aucune indication pour dire qu’il y a à tel ou tel endroit, une fourrière. Aucune interdiction de stationnement. Rien !
Je hais tout ceux qui ont à l’origine de cet incident qui aurait pu mal tourner (ma mère a des problèmes cardiaques et a des crises d’hypoglycémie).

Bref : faites gaffe en garant votre voiture parce on ne sait jamais où vous pourriez la retrouver

samedi, février 24, 2007

les carcans de la société


J’ai toujours tout fais de travers, je n’ai jamais aimé l’école, encore moins les études supérieures. Mais j’étais obligée de les poursuivre pour faire plaisir à mes parents.

Une fois mes études terminées (que c’est long 4 ans après le bac !!!) je suis restée à la maison je ne voulais pas travailler. Pour moi, une femme doit rester à la maison, se marier, avoir des enfants, s’en occuper, et s’occuper de son mari. Mais hélas à peine 1 mois après, on me propose du travail et ma mère m’y pousse. Je vais tenter le coup dans les assurances sans réelle conviction. Je reste 4 mois dans la boite ; une bonne expérience sur le plan personnel et professionnel mais je décide d’arrêter. Je ne suis pas très emballée.

Je reste trois mois chez moi et voilà qu’on me propose de faire le travail que j’ai toujours rêvé de faire. Une aubaine. Le boulot en question n’a rien à voir avec les études que j’ai faites. Je suis à la fois ravie et perplexe. Travailler ou rester chez moi. Entre temps tout le monde m’envie cette chance de tomber sur le travail pile poile qui m’enchante, et dans des conditions idéales.

Je vais passer l’entretien, je suis tout de suite prise. Je commence à bosser. J’arrive au bureau à 9h du matin, je quitte entre midi et deux et l’aprèm je rentre à 17h.

Je ne pointe pas, je suis libre de mes mouvements. Un vrai plaisir, sauf peut-être un boss un peu lourdaud. Mais je m’en tape.

Maintenant je bosse pour me faire plaisir et non pas pour faire plaisir à mes parents. Et puis ce travail je l’aime beaucoup, il me nourrit, me fait grandir... me donne vie. Par ailleurs, mon rêve de rester à la maison me manque beaucoup. Je suis des fois tentée de mettre fin à ma vie active et à rester à la maison, pour faire de la peinture, lire, regarder des films et essayer toutes sortes de recettes de cuisines originales. Ma mère sort de ses gonds quand je lui dis que je n’ai pas envie de travailler. Elle bosse depuis trente ans et n’est pas prête d’arrêter, elle trouve que c’est inouï qu’une femme préfère rester à la maison. Mais mois je n’y trouve rien de réducteur, c’est au contraire une chance. Quand j’ai évoqué la question avec mon fiancé, il a lui-même trouvé cela ridicule que je veuille rester à la maison. Personne ne m’encourage !!! C’est fou ce que les mentalités me dépassent. Si jusque là je n’ai pas réussi à prendre une décision irréfutable c’est que je n’ai pas le courage d’affronter le sarcasme de ma famille, amis et fiancé. De la société en somme. Serait-ce vraiment ridicule qu’une jeune femme de 26 ans reste à la maison !!! c’est à ne plus rien y comprendre.

mercredi, février 07, 2007

drôle d'anniversaire


Samedi dernier, c'était mon anniversaire (je remercie au passage tous ceux qui m'ont souhaité un joyeuzanniversaire :)). Nous avions prévu mon chéri et moi d'aller à une soirée à laquelle nous étions conviés. Je suis rentrée du boulot vers 13h, j'ai pris un bain, je suis allée chez le coiffeur, il a préparé ce qu'il allait mettre, moi aussi. Vers 19h je l'appelle pour lui dire que je ne sortais pas finalement. J’avais très mal au pied droit qui enflait et qui me faisait un mal de chien. je n'arrivais plus à mettre mes chaussures. Je ne savais plus ce que j’avais. Mon orteil portait un furoncle qui a surgit de je ne sais où ! Morale de l’histoire j’ai passé tout le week-end et le lundi en sus, cloîtrée à la maison. J’avais trop mal et je n’arrivais plus à marcher. C’est vraiment un truc de fou, mon pied est devenu tout rouge et a enflé jusqu’à la cheville. Le médecin que je suis allée voir le lundi après-midi m’a prescrit des antibiotiques. Mardi, je suis venue travailler avec une pantoufle au pied malade. Aujourd’hui aussi d’ailleurs. Çà fait bizarre, tout le monde a une drôle de tête sur mon passage :)

ps: j'ai eu tout de même,un gateau d'anniversaire, un beau sac, une jolie montre, un bouquet de roses magnifiques et des pantoufles tous mimi ... çà me consolera :)

vendredi, février 02, 2007

hier encore j'avais 20 ans...

Bon bein, je vous annonce que demain, 03 février 2007, je fête mon anniversaire. je viens par la présente note vous faire part de la liste de cadeaux que je souhaiterais recevoir. Je sais que vous vous creusiez les méninges depuis près d'un mois en cherchant le truc qui pourrait me faire plaisir. Moi, en bonne amie digne de ce titre je viens vous aider et vous faciliter la tâche. bon alors, parlons peu parlons bien: je voudrais
en premier: un sac Peggy de chez Gucci
2- une montre Piguet ( mais non je rigole une montre Guess Collection suffirait)
3-une paire de chaussures
4-des chaussures Loriblu bien évidemment
5- les boucles d'oreilles en cristaux bleus que j'ai vu à tripoli et que j'ai regretté de n'avoir pas achetées. Je les veuuuuuuuuxxx tellement :'(
6- je voudrais oublier mes blessures et enterrer la hache de guerre (hou là, je m’égare là !)

7-je voudrais un nombre incalculable de vœux émanant de votre part

Ps : le 03 février 2007 je fête mes 26 ans

Ps2 : le voeux n°7 est celui qui me tient le plus à cœur

vendredi, janvier 26, 2007

Making off de Nouri Bouzid


Je me demande si le film a déjà été projeté en salle!

mercredi, janvier 24, 2007

weekend en libye


j'étais chez moi pénarde , quand je me suis retrouvée tout d'un coup , sur la route en direction de la Libye. vendredi dernier levée à 7h du matin , j'ai fait ma valise en une demi heure(un record). 9h , départ en direction de la Jamahiryah en compagnie de papa et de mon oncle. il fait beau mais je ne suis pas d'humeur à faire 900 kilomètres de route.
on bifurque vers djerba et l'on passe la nuit la-bas. le lendemain matin on reprend la route vers tripoli. on passe par zarzis , des oliveraies à perte de vue sur des dizaines et des dizaines de kilomètres. il fait 22°C . la route est super, du coup je ne regrette pas d'être venue.
on arrive à la douane. on passe vite fait, c'est un jour férié et il y a très peu de monde.
50 kilomètres plus loin le paysage devient tout autre. un désert recouvert de sachets, bouteilles et sacs en plastique . désolant.
ils conducteurs ne lésinent pas sur la vitesse. ils conduisent comme des fous!!!
dans tous les sens et avec une arrogance phénoménale. j'étais sidérée. j'ai failli mourir de trouille. on arrive la bas à 17h heure libyenne (HT+1). On s'installe à l'hôtel, je fais monter le déjeuner. on bouffe vite fait et on part faire les boutiques. il y a de tout et surtout à moins cher qu'ici. je m'achète un tas de trucs pour mon trousseau. surtout pour la cuisine et la salle de bain.
le lendemain aussi on refait les boutiques. le surlendemain on prend la route vers djerba.
arrivés à 18h on y passe la nuit et hier matin à 07h du matin on prend la direction de tunis. à 14h je suis chez moi.
conclusion: la libye en voiture c'est une expérience à faire, je suis passée par Zarzis, Gabès, Kairouan, Enfidha et un tas de petits villages qui vendent de l'essence à moins cher que dans les kiosques, des gamins qui vendent des truffes au beua milieu de nulle part, des gens qui vendent de l'argent, du legmi, de l'ahrissa, des dattes... En Libye, le plein d'essence est à 5 dinars!! oh la la j'ai les boules quand j'y repense :S

lundi, janvier 15, 2007

samedi kahloucha

samedi 13 janvier, la salle Alhambra de la Marsa était comble. je ne pensais pas trouver autant de monde pour un simple film documentaire. En effet le documentaire en question, supposé être anodin, se révèle ...euh comment dire... Original. oui original. une histoire originale dans un décor original, pour une histoire, le moins que l'on puisse dire, taciturne. un Moncef Kahloucha candide qui prend ses rêves pour de la réalité. un héros, doublement héros pour les besoins du documentaire de Nejib Belkadhi.
après coup je me demande si le réalisateur a visé le rêve de Kahloucha pour donner un exemple de courage et de ténacité sur fond de misère, ou pour distraire les snobinards blasés, qui à en croire leur rires inqualifiables, étaient passés à côté de la morale...tragique.
bref, je ne vais pas épiloguer la dessus. j'aouterai toutefois que le comportement d'une certaine jeunesse présente ce soir-là dans la salle, était cynique. sinon le documentaire est à voir.