dimanche, novembre 25, 2007

ça y esttttt, je vous voiiiiiiiiiis!!!!

eh oui je vous vois, je vous vois même en 3 dimensions et en couleurs et je vous trouve très beauxxx!!! vous allez vous dire mais qu'est-ce qu'elle nous raconte encore celle là!! elle invente encore des trucs plus délurés les uns que les autres... et bien non! je vous promets que je vous vois comme je ne vous ai jamais vu auparavant.

je vous explique. mesdames, messieurs, je viens de me faire opérer des yeux et finies les lunettes et autres lentilles de contact. maintenant je vous vois en clair.

ça s'est passé ce jeudi et j'ai souffert le martyre. je suis restée 24 heure sans rien voir et puis ça a commencé à venir. oh mon dieu qu'est-ce qu'elle est belle la vie en clair!!! ohhh mon Dieeeeuuuuu si c'était à refaire je l'aurait refais, refais, refais et encore refais. Bon mes yeux n'ont pas complètement cicatrisés mais ça va de mieux en mieux. Il est aussi vrai que j'ai toujours de vieux reflexes de pauv' fille myope (genre je prends toujours mes lunettes avec moi au salon pour regarder la télé) mais ne vous inquiétez, ça sera vite oublié :) (enfin je l'espère! :s)

bon bein voilààààà! bientôt je me fais refaire le nez, les seins, un peu de ça et là aussi... et ça sera parfait ( eh bein oui quoi!!! maintenant que je me vois bien, je me trouve horrible de partout!!):D

voilà c'était la nouvelle du jour, vous pouvez vaquez à vos activités normales

ehhh ohhhhh!! attention là!! ...je vous ai à l'oeil ;)

mercredi, novembre 21, 2007

Histoire "pas" vraie

Elle attend, depuis longtemps ou probablement pas assez longtemps. Depuis une heure ou deux, depuis une heure qu’elle ne connaît pas de peur de s’impatienter, de se donner une raison de partir. Des fois elle fait exprès d’oublier de porter une montre, s’interdit de demander l’heure dans la rue, ou dans les salles d’attente.

Elle s’amuse à deviner l’heure. L’heure approximative, l’heure où elle arrêtera de tapoter sur la table, de faire claquer le talon de sa chaussure sur le parquet, sur le dallage, sur le grès…
elle regarde sa montre, une montre qu’elle n’a pas. Un poignet nu qui la rassure.

Tant qu’il n’y a pas d’heure, c’est que sûrement il est encore temps. Il ne faut pas que cela soit trop tard pour rester, ou trop tôt pour partir. Juste le temps qu’il faut pour l’attendre.

Des fois il venait, d’autres il se faisait attendre. Il se fait attendre comme la fois où sous la pluie cinglante d’un certain 11 décembre, il avait promis d’être là et qu’elle est restée une heure en train d’espérer qu’il appelle, qu’il réponde au téléphone, qu’il donne de ses nouvelles. Sans nouvelles. Elle est restée là en train de regarder passer les gens et les voitures qui éclaboussaient les trottoirs lavés.

Elle regardait mourir les gouttes de pluie à la surface de l’eau du lac gris, elle regardait s’écraser ces gouttes sur le pare-brise de sa voiture. Elle a attendu en ramenant le téléphone à son oreille pour espérer entendre sa voix après la sonnerie. Mais la sonnerie n’aboutissait jamais. Elle a ouvert la portière et a franchi cette cloison transparente qui fait que l’habitacle ne vous protège plus. Elle est face à ce vent glacial, seule les pieds dans l’eau, en train de faire une prière.

Drôle d’idée que celle qui fait que nous aurons probablement raison d’une minute à l’autre, d’avoir attendu si longtemps. Alors que tout présageait que nous aurions dû partir depuis longtemps. Depuis que le téléphone a cessé de vous préserver la dignité.

Elle se souvient des jours où il ne jurait que par son amour pour elle, elle se souvient du jour où il lui disait que quoi qu’il arriverait, il serait toujours là à l’heure. Qu’il suffisait qu’elle l’aime, qu’il suffisait qu’elle dise oui…et son cœur s’est serré, elle s’est sentie étouffée, en face de ce lac qui n’en finissait pas, ces palmiers qui cédaient sous le vent... elle a failli céder sous le poids du malheur et cette envie d’y croire encore…elle en a tremblé jusqu’à avoir fait tombé la clé de la voiture. Il faisait nuit, elle s’est penchée, elle a balayé l’asphalte de la main, a tâtonné ici et là la chaussée froide et mouillée par la pluie. Sous ses pieds elle a ramassé sa clé, essuyé d’un geste nerveux sa main à son manteau, sa clé contre son cœur, elle a essuyé ses yeux embrouillés. Elle s’essuie de tout ce que ce sentiment noble qu’elle porte, l’a souillée. Elle a regagné son siège, a fait tourner le moteur.

« Il ne viendra pas ». cette pensée l’a traversée, d’un coup. Cela faisait des heures et des heures, des jours et des semaines qu’elle voyait venir cette absence. Cela faisait des milliers de minutes qu’elle essayait d’éviter qu’il ne parte. Il n’est même pas parti. Il n’est, tout simplement, jamais venu.

Elle prend son courage, le courage qu’il lui reste, le brillant de ses yeux qui lui reste, la foi qui lui reste. Que des restes. Et elle décide de se rendre là où les filles avaient rendez-vous... (à suivre)

vendredi, novembre 09, 2007

Au téléphone...



C’est un ami, grand artiste, grande gueule, grand parcours, grande sensibilité. Un talent fou avec cette humilité qui le rend encore plus grand. C’est la seule personne que j’ai croisée dans ma petite vie et qui m’ait vraiment fascinée. Fascinée dans les sens, d’intrigué, suscité ma curiosité, a réveillé mes sens…
l'autre soir il m'apelle. Il est en train de mettre en scène une pièce de théâtre. Donc hier, ça sonne , je décroche, après les salamalik…

moi : le projet avance ?
lui : oui à petits pas mais sûrement
moi : c’est gentil d’appeler…
lui : je t’appelle parce que je m’ennuie
moi : et moi si je te réponds c’est parce que je m’ennuie aussi
(on en rit)
lui : non sérieusement… je t’appelle parce que tu m’inspires… j’en ai besoin pour écrire
moi : tu écris quoi …
lui : j’écris un bouquin…une histoire …
moi : et l’histoire parle de quoi ?
Lui : (un rire fort…gras, presque moqueur) je ne te le dirai pas
moi : mais bien sur que ce n’est qu’à moi que tu peux le dire …vas y ça parle de quoi !!?
Lui : D’une jeune femme…
moi : ( silence)…
Lui : Bon là je commence à regretter de t’avoir appelé
moi : tu ne peux pas regretter de m’avoir appelée…je fais partie de toi
lui : Tu te trompes ma chère...tu ne m’appartiens pas …tu n’appartiens à personne…peut-être même pas à toi-même
moi : (silence…)
lui : pq tu ne dis rien ?
Moi : je suis en train de voir jusqu’où tu peux déformer ce que je dis
lui :…t’as dis quoi ??
Moi : J'ai dis que je faisais partie de toi et non pas que je t’appartenais
lui : …
moi : tu dis plus rien ?
Lui : c’est incroyable…tu m’as presque troublé…
Moi : (je souris)
lui : tu viens de dire un truc que je vais mettre dans le livre
moi : heureuse de t’avoir insufflé l’inspiration…et le film ?
Lui : je suis encore sur les recherches…
silence

moi : j’aimerai tellement m’y mettre
lui : ( il rit fort) tu ne pourras jamais égaler les maitres, tu n’es qu’esclave
moi : affranchis-moi… toi tu en es capable…
lui : Non mais sérieusement , arrête de raisonner dans le conditionnel et fais le …fais le qu’est-ce qui t’en empêche ?? Fais le une fois, deux fois, trois fois… et un jour tu auras réalisé ton rêve.

moi : promis que je le ferai…j’essaye tous les jours des fragments d’histoires que je ne finis jamais…
lui : c’est biend d‘essayer même si on n'arrive pas à ce dont on aspire…allez je te laisse
moi : ravie que t’ait appelé
lui : bonne nuit… hey remarque… la fille du livre…elle fait partie de toi
moi : (je souris) bonne nuit...