mardi, septembre 30, 2008

Aurais-tu peur de mourir?


Ou juste la peur de vieillir?

dimanche, septembre 28, 2008

bonjour ici la vie!




Il y a des destins qui te choisissent comme il y a des décisions qui t'attendent sur le pas de la porte... la mienne je l'ai déjà prise souhaitez-moi bonne chance ;)


samedi, septembre 27, 2008

si tu devais écrire un seul mot...

Si tu devais écrire un mot, un seul.

lequel tu écrirais?

jeudi, septembre 25, 2008

"Pathology" ou la chair dans tous ses états

Ils sont jeunes, beaux et brillants résidents dans un grand hôpital américain. Et ils sont soudés. Par quel secret ? Celui de commettre le meurtre le plus parfait qui soit pour que les légistes les plus performants ne puissent déceler la cause de la mort. Une idée originale, un casting chaud, un thriller captivant qui met en scène la fragilité de la morale humaine. Une bande d’ami qui rivalise d’imagination pour prouver qui est le meilleur des tueurs. Tous les moyens sont bons pour corrompre l’esprit, le corps et les sens.



Petite mention au fait que la majorité de l’histoire se passe dans une morgue. Et qui dit médecin légiste, dit découpage de chair. Ceux qui ont un estomac fragile devront faire un effort.

Hormis quelques maladresses de ficelage, le reste est intrigant, les filles sont belles et très proches...les mecs sont sans merci pour les cœurs...

mercredi, septembre 24, 2008

Sur le Canapé

Je ne sais pas…

ne m’en demande pas plus

je ne sais pas

j’aurais aimé savoir

mais je ne sais pas

Je me suis posée la même question plusieurs fois mais la réponse ne vient pas

hier encore je me suis posée la même question : le sauras-tu un jour, qu’est-ce que tu ferais si tu regrettais, les jours, les nuits, pourquoi choisiras-tu toujours le chemin le plus compliqué, pourquoi choiras-tu le dur alors que le tendre est à portée de main ?

Et il y a cette voix qui me dit « mais c’est parce que t’es tordue ma fille…tu n’arrêteras jamais de faire décupler les sensations…le mal et le bien… le fil du rasoir…l’euphorie du moment… » La voix qui m’insulte, qui me fait la morale, qui me donne envie des fois d’en finir…et puis non je n’en finirai jamais parce que je ne serai jamais dégoutée de la vie. J’aime trop l’amour que me portent les uns et la haine que me portent certains. Tout ça me donne des ailes. Je ne saurais dire avec exactitude si j’aime plus l’amour que la haine, mais je me nourri de la passion, de la violence des sentiments. Bon alors maintenant que c’est dit, est-ce que j’y vois plus clair ? Non pas plus clair qu’hier soir, quand j’ai découvert que je ne serai réduite qu’à un être vivant d’espèce humaine, de sexe opposé au mâle. Je ne sais pas si je pourrai vivre ça. L’expérience d’être un être humain. Vous allez en rire. Mais je me répétais quand j’étais petite que je devais être dans une autre vie, d’une autre conception. Peut-être un être humain, mais quelqu’un d’exceptionnel, qui aurait eu un don exceptionnel. Une personne connue certainement.


J’avais le sentiment étrange d’avoir un rapport privilégié avec les lettres, de les avoir toujours aimées. Je me souviens même qu’à l’âge de 4 ans ma maitresse de la maternelle avait demandé si quelqu’un connaissait quelques lettres en français. Je me suis mise debout et j’ai récité tout l’alphabet. Elle n’en revenait pas. Rien qui ne me semblait étrange, ma tante m’avais appris mon alphabet et à compter alors que je venais juste d’apprendre à parler. Je ne griffonnais jamais de dessins mais toujours des mots. Et je disais à mes sœurs qui voulaient jouer avec moi que moi, je ne jouais qu’à la princesse. Intouchable mais très généreuse.

Je voulais faire régner la paix. Je ne faisais que ça …donner. Je ne m’empêchais pas de donner, pour n’être redevable de rien. Plus je donnais plus je me sentais libre. Je donnais de moi, à travers les mots, les gestes, le corps et l’esprit. Je me dédoublais pour faire plaisir à tout le monde. J’avais et j’ai toujours une empathie extraordinaire. Je pleurais quand quelqu’un pleurais et riais à la joie des autres. J’étais très sensible à la douleur, à la privation, au malheur, à l’injustice et à la tyrannie. Et me voilà maintenant entrain de me faire subir ce que j’épargnais aux autres. La tyrannie de moi-même.

Comme ça.





PS HORS SUJET: hier j'ai regardé deux films

Le premier est au titre de "Soumission ", à voir surtout pour la belle fille ...y a aussi un beaugoss qui te déshydrate tellement qu'il te fait baver! :)

le second j'en parlerai demain dans une note plus longue, parce qu'il vaut vraiment le détour.

allez kiss

lundi, septembre 22, 2008

je t'aime aussi (ceci est un message très très personnel!)

Ma cousine mimi je l’aime beaucoup. Elle n’a pas de sœurs mais moi je suis comme une sœur pour elle.
Mais là je ne crois pas qu’elle va encore m’aimer pour les misères que je lui fais subir. Déjà qu’il y a quelques jours je lui ai fais un coup…hum.. ;si elle n’avait pas été à des milliers de kilomètres de moi elle m’aurait tuée.

Ma cousine Mimi elle m’appelle Sissi. Oui en référence à l’impératrice autrichienne. Pour un tas de raisons… Mais quand je l’énerve ma cousine elle m’apelle zizi …ça me fait trop rire. Et elle en use à tout va comme çà pour me provoquer. Alors que moi ça me fait marrer comme pas possible. C’est parce que je l’aime. Et que je sais que des fois je fais trop la capricieuse et je comprends qu’elle veuille se venger de moi.
Bon alors ya quelques jours elle s’est achetée une nouvelle robe pour la soirée de sa boite. On était en conversation vidéo sur MSN et elle me dit : « tu sais je me suis achetée une nouvelle robe pour la soirée de la boite. Ils veulent que les nanas viennent habillées en caftans mais tu sais que moi je fais jamais comme ils veulent. Je suis partie m’acheter une robe en soie et dentelle. »

moi : c cool.
elle : tu sais elle m’arrive au genou, et puis elle était un peu trop grande au niveau des épaules, je vais l’emmener chez le tailleur pour qu’il me la reprenne un peu.

moi : oui tu devrais…
elle : tu c quoi Sissi j’aimerais bien la mettre et te la montrer et tu me diras ce que t’en pense.
moi : oui bien sûr
elle : 1 minute ne quitte pas je l’enfile et je reviens…( elle part et elle reviens aussitôt)
quand j’aurais fini de la mettre je te sonne ok ?
moi : oui oui je suis là


Il était 21h 05 . J’entends au loin le générique de Maktoub. Je me lève. Je vais devant la télé. Je me dis que qd elle sonnera j’entendrai, les baffles étaient allumées.

1h plus tard, maktoub est fini. Je retourne devant l’ordi et tu c quoi ? 14 demandes de conversation video. Et elle c déconnectée. Et moi je me suis demandé pq je n’avais pas entendu sonner !! en fait le volume était à son minimum. Je me demande pq d’ailleurs je te jure ! Bon elle ne c plus connectée en 48h. Je prends mon courage à deux mais e t je l’appelle. AH non je n’ai pas son numéro de portable. J’appelle sa mère pour lui dire de me le donner. Ma tante surprise me le dicte en détachant les lettres comme si j’étais trisomique. Elle devait pensais que j’avais un truc grave vu que moi je ne l’appelle jamais d’habitude. Et j’appelle mimi. Parce que moi g pas la conscience tranquille si je c qu’elle m’en veut pour pas avoir vu sa robe… elle me fait au téléphone avec un air hautain que nous sommes seules à connaitre le secret : « Ouiii, qui est à l’appareil ? »

Moi : « mimi c’est moi …» (Bien évidemment elle sait que c’est moi !)

Elle : ah zizi c toi …

Bon, je c déjà qu’elle m’en veut.

Moi : Alors ta robe ?. tu sais avant-hier j’avais pas fais exprès mais le son du pc était coupé je ne t’ai pas entendu sonner. Je suis désolée ma chérie. Vraiment.
Elle : oui ouii on avait compris que madame avait plus important à faire…
moi : non je te jure que le son…ché pas ce qu’il a …je pensais que ça marchait…. Oui je sais que juste avant on parlait… mais je ne sais pas ce qui est arrivé…chui bête ma parole, je regrette.

Elle : …Oué d’accord on a compris… bon alors tu te grouille pour le visa… on part à la date prévue …moi c déjà fait…on ira à Paris, ensuite à Toulouse. Pas de lapin sinon je te tue zizi !

Je n’osais pas lui dire que je devais passer quelques jours ailleurs qu’à Toulouse. Je me suis tue.

Moi : mais biennnnnnnnnnnsuuuur ! Tout sera prêt à temps ne t’inquiètes pas !

Elle : heyy remarque je vais venir en Tunisie pour une semaine. Tu nous prends un hôtel à djerba ?

Moi : c’est super : ok ça marche pour Djerba.
(Entre temps g changé d’avis, je ne vais plus à Djerba pour une raison qui ne regarde personne, mais je ne lui ai pas dis ! elle va apprendre ce soir que ça sera Hammamet qu’elle déteste)

ah oui que j’ai aussi annulé mon voyage pour Paris…

ça promet :s


samedi, septembre 20, 2008

A voir et à revoir

Un nom issu d’un mélange de cultures, celle du nord qui lui a inculqué l’amour du raffinement, et la sacralité de l’art et celle du sud, terre de ses racines et de la convivialité. Il a cette passion débordante pour le passé, des traces qu’ont laissé les générations parties et surtout du mystère qu’abritent les murs. Les murs d’une maison typique, les murs d’un palais d’une vielle famille notable ou les murs d’une ville plusieurs fois centenaire. Il retrace à travers l’oeil de sa caméra la vie des gens qui ont habité le temps d’une existence, une grande demeure, celle de l’histoire des fresques qu’arborent les pièces. Il redonne vie parfois à des endroits oubliés et surtout il donne envie d’aller visiter ces lieux. Des maisons souvent habitées par des amoureux de l’art, des hommes du monde, des familles qui portent de grands patronymes ou des personnes comme vous et moi, qui ont tout simplement la chance d’habiter un endroit peu commun.

Said Kasmi Mitterrand, c’est de lui qu’il s’agit. Tuniso-français mais il a l’âme du monde en lui et il en a fait un atout. Si j’en parle ici, c’est parce que ses reportages à travers le monde et spécialement ceux effectués en Tunisie, au Maroc et au Brésil, sont à voir absolument. TV 5 Monde diffuse en ce moment une série de 20 films de 26 minutes chacun, intitulée « Les maisons du Sud Tunisie ». Sur la chaine Odyssée on peut voir la série « Les maisons du Sud-Maroc ».

Saïd Kasmi-Mitterrand prépare aussi « Les palais de légende à Rome », un autre voyage au cœur de la sublime capitale italienne, avec la précieuse collaboration de Carole Blumenfed historienne de l’art, et Antoine De Meaux, réalisateur. Sans oublier la voix particulière de l'actrice réalisatrise Alice Mitterrand.
Maison typique à Hammamet
Voir un passage de « Maisons du Sud –Maroc »

lundi, septembre 15, 2008

Hedheka esmou maktoub

behi tawa fhemna elli la3bed el koll t7aouess en Porsche , Hummer, X5…welli le sujet de l’adultère mouch khayeb …jebt rouhek sami el Fehri pour un premier essai… welli les acteurs hlouin, welli lebleda maoujouda et c’est louable ikather khirhom… dh7akna, et même des fois il nous a procuré des frissons. Ya3tihom essaha …amma ce n’est pas encore aussi courageux que j’aurais aimé que ça soit. C'est-à-dire que lorsque sous d’autres cieux (et l’Egypte en est le parfait exemple) , l’on traite de sujets plus graves, comme le chômage, la faim, l’inégalité sociale( la vraie pas celle de complaisance pour berner) ou encore d’inceste, de viol, d’homosexualité, d’apostasie ou d’extrémisme, nous on se plait dans l’à peu près…le mythe…le je-te-dis-rien-parce que-je suis-sûr-que-tu-sais, le jeu des devinettes, le jeu du je t’en mets plein la vue sur un fléau social pour que t’oublies qu’il y en a de bien pires…bref, le scénario ( du film et de la démarche) fini par tomber dans le politiquement correct.

Et puis c’est fatigant, on sait pertinemment que la moitié du pays veut se faire la malle, et que pas mal de jeunes se réfugient dans la daube pour survivre à l’ennui et que le fric ça refait une virginité et que …et que…. Ça on le sait déjà. Parce qu’on le voit dans la rue. Ce que j’aimerais voir moi, c’est ce qui se passe à l’intérieure des vies. De l’intérieur. Et non pas que des gens qui ont les moyens. Et puis c’est vraiment trop belle pour être vraie l’histoire de la jeune fille belle et friquée qui, après avoir été victime d’un mâle frustré, aie suffisamment les moyens pour aller se faire soigner outre mer d’une leucémie. Pourquoi avoir visé une tranche bien mince de la société ? Une clinique tunisienne n’aurait pas suffi ? Ah oui vous me direz qu’elle a la nationalité française, et qu’elle sera totalement prise en charge…ça m’étonne encore plus. L’on tombe, toujours et encore dans les cas isolés.

Par ailleurs, voir des jeunes arborer de grosses cylindrées, j’imagine que c’est le dernier souci du jeune tunisien. Du moins, celui qui a conscience de la vie, la vraie. Les jeunes cherchent des perspectives d’avenir et non pas que l’on s’apitoie sur le sort en défonçant la réputation de la classe aisée ! Et puis tous ceux qui ont eu les moyens de se payer de belles choses, ne sont pas forcément des hors la loi, des fils à papa pourris et coureurs, ni des filles de mœurs douteuses. Si Sami, je crois que là, on est un peu dans le cliché. Un peu trop à mon sens. Je ne vous apprends rien si je vous disais que les problèmes, tout un chacun les connaît, mais les GROS problèmes, personne n’en parle et c’est bien dommage. J’aurais espéré que vous en parliez. Vous et les autres d’ailleurs. Le raisonnement très terre à terre m’irrite. Vous êtes bien placé pour savoir que le tunisien n’est pas con. Vous faites état de sa fourberie d’ailleurs, alors ayez un peu de respect pour son intelligence.

Cela va sans dire que le casting a été réussi, ce qui me donne encore envie de suivre les évènements. Belle tentative, la prochaine sera la bonne, j’en suis sûre ;).

vendredi, septembre 12, 2008

J’ai regardé pour vous Cash Back


Hier, j’ai regardé un film intitulé Cashback. Un long métrage réalisé par Sean Ellis, un réalisateur qui ne m’évoque rien (nouveau dans la profession ?), avec dans le rôle principal un jeune garçon, et autour de lui de jeunes acteurs. Fragiles et beaux.

Je ne sais pas quoi penser au juste. Est-ce à cause de la léthargie qu’incombent cette chaleur et la rupture du jeun, ou bien à cause de la sensibilité à fleur de peau que je traîne depuis quelques jours, que j’ai eu la chance d’apprécier cette œuvre. Il m’a plu, il m’a touchée, il n’est pas anodin.

Il est différent de ce que l’on peut voir ailleurs. Il allie avec subtilité et justesse, la fiction romanesque à la réalité crue. Je ne sais pas ce que pensent les critiques de cet essai, parce que ça m’a semblé en être un, mais moi je vous conseille de le voir. Il est émouvant. Pour les amateurs d’histoires d’amour impossibles, d’insomnies ravageuses, de belles peaux, de chair (ceci n’est pas un message subliminal ;) ) et surtout d’art, ceci est le moment de souffler. De prendre votre temps.

Vous comprendrez peut-être d’où vient l’amour. Amis des belles choses, et des bonnes choses, à votre lecteur DVD !

Et ne me répondez surtout pas que ça vient de la chute des reins d’une femme délicate !

Parce que je le pressens…

;)





jeudi, septembre 11, 2008

En ces temps moroses...


"Les écrivains sont cliniquement classés comme bipolaires et schizo !! t'es un grand écrivain" qu' il me dit .....

Quel bonheur d'avoir un ami comme toi, qu'est-ce que ça flatte l'égo bordel! :D

mardi, septembre 09, 2008

j'ai retrouvé de l'encre

Je ne lui ai toujours pas dis. J’avais posé sur la table de la cuisine une pochette bleue. Mon passeport, une pièce d’identité, l’argent, et la réservation d’hôtel, s’y trouvaient depuis jeudi soir. Je n’ai pas osé. Je l’ai répété une centaine de fois dans ma tête, lorsque penchée sur le robinet de la salle de bain, je me lavais le visage. Non je ne me lavais pas, je me tenais éveillée, au contact de l’eau froide. Et je me répétais dans ma tête des centaines de fois lorsque je pliais son linge, je m’imaginais lui parlant de nous, de cette horreur, de cette souffrance.

J’avais laissé dans la penderie, mes robes d’été, mes sandales, mes chaussures de danse. Dans un flacon macérait les dernières essences du parfum que j’ai porté l’hiver dernier. Des épingles à cheveux, des boucles d’oreilles noircies par le temps, une dizaine de pots de crèmes, des tickets de caisse, de la monnaie, des boutons tombés de mes affaires, et une aiguille, trainaient à côté. J’ai posé un regard de celle qui se convainc d’avoir fait le nécessaire, avant de refermer. Le remord ne m’a pas effleuré un seul instant, les regrets fusaient dans ma tête. Et la peur.

Il était 14h23. J’ai regardé l’horloge de l’ordinateur encore allumé sur la table d’entrée. Il n’a pas cillé. Il attendait. Il savait que quelque chose de décisif allait se passer. Que j’allais enfin parler. Il craignait quand je parlais, comme quand moi je craignais qu’il ne parte par la porte arrière. J’ai toujours craint qu’un jour il ne se languisse de la douceur, de l’humilité et de la patience dont j’étais capable et qu’une autre, plus reconnaissante, l’attende quelque part, le sourire menacé.

Lui, il avait la peur de ne jamais combler la brèche. Cette capacité inouïe de ne jamais crier à la satiété. Telle une éponge, j’absorbais son amour, sa passion, sa colère, sa foudre et sa loyauté aussi. Il ne suffisait jamais de sa personne, jamais de ses actes, manqués ou réfléchis. J’absorbais pour mieux le surprendre, pour le voir heureux et aussi pour l’humilier. Il ne regardait pas au fond de moi. Il regardait à travers. Je l’ai su le soir où, pensant bien faire, il m’a emmené faire les magasins pour m’offrir ce que je désirais le plus pour nos noces de froment. Il avait oublié la surprise. La joie. Contre son gré j’avais choisi une nouvelle parure de lit. Dans un grand magasin où l’argent et l’égo font bon ménage, j’ai choisi la parure la plusbelle. Lui il dira que c’est la plus chère.

Il ignorait que le contact de ces tissus en coton de soie gris perle, n’était fait que pour faire durer l’envie. La sienne, de me toucher encore et encore. C’était un message. Il ne semblait pas avoir compris. Il regardait ailleurs, probablement la french manucure de la vendeuse qui d’un revers de main, faisait étaler de la dentelle, du shantung, crêpe, voile et satin sur la surface en bois rutilant. Et d’un coup je lâche un rire gai et hautain. Et les clientes du fond de leur parfum capiteux ce sont retournées. Il me regarde ahuri :« Qu’est-ce qui se passe ? » je dis confuse « Oh non c’est rien, j’ai oublié de te dire que j’avais prévu une surprise pour toi. La surprise devrait arriver à ton bureau. Maintenant que tu es là, ça a tout gaché». Surpris il ne savait pas quoi en comprendre. Je me colle à son oreille, et je lui dis taquine « ne t’inquiète pas, ce soir de me ferai pardonner », et c’est à la vendeuse que j’ai fais un clin d’œil complice. Elle a souri, elle ne savait pas à quoi, ni pour quoi. « C’est celui-là que je veux, ayez l’amabilité de m’en faire un paquet, c’est pour offrir », il reste sans rien dire. Il se demande ce que je suis en train de faire. Une fois la nouvelle literie emballée, il en était ravi, j’avais l’air ravie. La vendeuse aussi. J’étais surprise par le pouvoir que pouvait exercer une démarche quelque peu primaire.

Il a pris le sac, poussé la porte du magasin et s’est heurté à cet homme se tenant sur le pas de la porte, le portable à l’oreille. Il y avait aussi cet enfant dans sa poussette. J’ai souri. « C’est beaucoup mieux quand tu souris » qu’il me dit. Quand je vois des enfants, oui. Je me suis penchée, de sa main elle s’est agrippée à ma chaîne. Deux anges et un petit démon en pendaient. J’ai cédé, et mes cheveux se sont emmêlés à cette odeur de blé… Il m’a prise par la main. Doucement telle une enfant, j’ai trébuché dans mes escarpins, je ne voulais plus partir. La fille, parce que c’était une fille de près de neuf mois d’âge, avait un œil miel et l’autre vert. Je n’ai jamais vu d’aussi beaux yeux de ma vie. Elle se tenait à mes anges… et l’histoire n’est pas finie.

lundi, septembre 08, 2008

Le pétard du 14 juillet :))

ça date de quelques années mais ça me fait toujours autant marrer. :))

Ici



samedi, septembre 06, 2008

Droite ou gauche?


vendredi, septembre 05, 2008

De l’émotion sur commande ?

"Je suis nul dans ce genre de choses. Peut être nul tout court, question d’émotions. A chaque fois qu’on me demande de m’exprimer là-dessus ! Le trou noir … on dirait que la mécanique s’affole et finit par s’agripper … tu me diras « justement, en matière d’émotion il ne s’agirait pas de mécanique … » ..J’ai toutes les raisons de penser le contraire ma chère.. L’émotion c’est de la mécanique pure..Mécanique des fluides..Peut être ! …la poétique est du ressort d’autre chose ! Ni matière, ni mécanique, ni même de l’être ! Elle est du ressort de l’âme du monde … Mr Coelho m’excusera ! Mais sans vouloir piétiner sur le terrain d’un mystique religieux qui se poudre le front d’une pommade à odeur de « quête » …on ne parle pas de la même chose !...Bon, histoire de rendre ce ticket plus humain, je conclus … je n’aime pas qu’on demande de m’exprimer sur commande !!! Quand ça vient ça vient et voilà !!" Dixit Ramzi Souani.



Photo de Ramzi Souani

jeudi, septembre 04, 2008

« August Rush » un film à voir absolument










Pour la force de la musique, pour la moue attendrissante du talentueux Freddie Highmore, pour l’amour inconditionnel de Jonathan Rhys Meyers, et pour les beaux yeux de keri Russel.

Ne vous méprenez pas ce n’est pas qu’une histoire de chair…c’est l’histoire de la chair de sa chair.

mercredi, septembre 03, 2008

Facebook : intervention du Président de la République

Nous apprenons que le Président de la République est intervenu personnellement, et a donné ses instructions pour qu'il soit procédé immédiatement à la réouverture du site Facebook, et ce, dès qu'il a appris la fermeture de l'accès du public en Tunisie à ce site.

Source : Le Temps

Merci Président :)

lundi, septembre 01, 2008

J’ai un ami

un ami que je traine depuis quelques années déjà. Un ami que j’aime beaucoup. Qui lui aussi m’aime je crois. C’est le meilleur ami que j’ai eu jusque là. Parce que lorsqu’on se voit, on ne parle pas beaucoup mais on se comprend à demi-mot. Le mot qu’il ne faut pas, on ne le dit jamais. Il a ses souffrances et j’ai les miennes. On ne se les raconte jamais par pudeur mais on les devine par force. La force du temps.

Mon meilleur ami a tout pour lui. Il est grand, beau garçon, très élégant et tout. Timide mais doux et intelligent, belle baraque, belle caisse, beaux projets… mais presque toujours célibataire.

Je dis çà parce que ça m’intrigue tout de même qu’il soit toujours à la traîne. Mais il est aussi très curieux, curieux dans le sens de bizarre. Bon à dire vrai, je ne m’entoure que de gens curieux, entre nous on se flaire, on se sent, et on reste.

Mais il a des réactions, qui à moi, me font encore des yeux tous ronds. Du genre, il m’envoie des textos le matin à 10h pour me demander comment je le trouve ! hum . A question vague, réponse bateau. « bien, t’es très bien» et je me dis qu’il s’est peut-être pris un râteau. J’essaye de le rassurer: « t’as tout pour plaire je te jure et si elle n’y voit rien c’est qu’elle est con ! ». Et il dit merci.
Et puis un autre jour il m’envoie un texto pour me demander « ce qu’aiment les filles », toujours à des heures improbables. Mais je n’en sais rien moi. Mais je fais des efforts. Je me creuse les méninges. Je savais pas quoi dire, je fais « chacune son truc, y a pas de règle » et il me répond « oui mais en gros elles aiment quoi, toi par exemple t’es une fille, t’aimes quoi? » je lui dis « je c pas trop…disons que j’aime les grands hommes ». Il me fait "ah oui!" et il demande « ça veut dire quoi ?? » je réponds « ché pas… mnt je bosse, bisou », il est vexé mais j’y peux rien.

Une autre fois il m’appelle, après le comment ça va, ça va en trainant, il demande à me voir le plus tôt possible parce qu’il a un truc important à me demander. Je fais « après passe me prendre du boulot » et il arrive, il faisait 40 degrés dehors, la clim à mort, il prend son air le plus grave et tu sais ce qu’il me sort ? « Vous fonctionnez comment vous les filles ? » « ne me dis pas que t’es venu pour çà !!? », « oui mais sérieusement vous fonctionnez comment, j’arrive pas à comprendre moi ! » je respire profondément et j’essaye de remplir au mieux mon rôle de meilleure amie. « pour être honnête tu ne sais pas trop t’y prendre avec les filles ! Il te faut un peu d’endurance, ce qui n’est pas ton fort. Et puis comment veux-tu avoir une relation qui tienne la route si tu ne rappelle plus la fille quand elle te dit qu’elle a à faire et qu’elle ne peut pas te voir !!, non mais franchement t’exagère un peu là ! Tu dois vraiment avoir envie quoi ! Lui manifester ton enthousiasme, sinon ça sert à rien de courir les femmes », « Ok j’ai compris». « Et en passant les filles adorent les petites attentions, faut pas oublier les anniversaires, et les trucs qui te font pondre du fric. Crois-moi je suis une fille et je c’est ce que c’est » « mais toi t’es pas pareille, t’es pas comme elles, je me trompe ? » « Bon lâche moi un peu, et fais ce que je te dis !!! ».

La dernière en date, il m’appelle, je suis au bureau : et il me sort « eh dis tu connais HI5 ? », moi : « le réseau social ?? » « Oui le truc avec des gens que tu peux connaitre », « oui le réseau social ! » « c’est toi qui m’a envoyé une demande, je viens de t’accepter » «, « bof ça doit dater de bien longtemps, mnt je ne vais plus sur mon compte », « EH ya plein de nanas, de jolies nanas. y a de la drague à mort on dirait», « oui c’est vrai », « dis moi comment on fait pour parler à ces filles, je fais comment ? Je dois absolument mettre une photo de moi ? Je fais comment pour leur envoyer des messages ? malla chay ! » « si t’as un compte tu invites les filles que tu veux …et tu leur envoie des messages et pi c tout … » « g pas de photo à mettre » « t’es pas obligé de mettre de photo » « mais c vraiment super çà, t’as vu toutes ces nanas ! » « non mais j’hallucine, vas sur facebook , c mieux » « y a autant de filles sur FB ? » « Ti barra barka ! elli yesm3ek i9ioul un tombeur de première ! ayya foutni ».

Je suis allée vérifier quelques jours plus tard s’il s’en est bien sorti sur Hi5, il n’avait que moi et un pote dans sa liste d’amis. C’est vraiment un cas désespéré. Chay la 7ab iched ethneya !

Bon alors les filles je lui ai proposé de le vendre ici sur mon blog …il réfléchit à la question, dès qu’il donne son aval, vous pourrez enchérir. Je tiens à préciser que le prix moyen d’une Aston martin est de 150 000 euros. Ok d’accord ou des chaussures !