samedi, août 30, 2008

faut ce qu'il faut

le paquet ne m'était pas adressé

désolée de vous avoir dérangé pour rien.

jeudi, août 28, 2008

Le Paquet

On a encore sonné. Une sonnerie comme celle de tous les jours. J’étais penchée sur un tiroir entrain de chercher des ciseaux ou un cutter. Je ne sais toujours pas où ils mettent les ciseaux. Ou un cutter. Je voulais rompre…couper une corde. En deux et le bout le plus long je le garderai. La sonnette a retenti. Je me suis redressée. Et j’ai percuté de la tête, la porte de l’armoire du haut. Elle est presque toujours ouverte. J’ai eu mal. J’ai proféré un juron. Pas celui que l’on croit…l’autre. L’« imbécile ». Il n’ya pas longtemps, je disais pardon aux meubles quand je les heurtais. Les meubles en rient toujours. Oui j’ai songé à les faire changer tous, les meubles, pour me venger. Mais moi j’habite chez ma mère, et c’est ma mère qui décide de ses meubles. Les imbéciles !

Quand je me suis retournée pour aller ouvrir, je me suis prise le pied dans la corde. La corde a tiré. J’ai failli tomber, me faire fracasser le crâne sur la table basse. Ce n’est pas très glamour. J’aurais aimé en finir autrement. Je me suis rattrapée, je me suis quand même fait mal. Un peu pas beaucoup parce qu’on se plaint pas quand on est une grande fille comme moi. J’ai regardé par le trou de la porte. Il n’y avait rien. Pourtant on a bien sonné. J’ai ouvert. Il y avait une sorte de paquet. Un paquet étrange. Mais très beau et bien gros. Je ne le touche pas. Je ne sais pas pourquoi. Je ne touche jamais à ce qui ne m’appartient pas. Et puis je me dis que si je le laisse là, peut-être que quelqu’un passerait le prendre. Et que c’est peut-être important. Y avait écrit dessus. Un papier. Comme une invitation.


Une invitation …. à déballer.

NON

Une invitation au déballage.

J’ai regardé dans le dictionnaire et voilà ce que j’ai trouvé :

Déballer : v. 1) action de sortir et d’étaler. 2) confesser, dévoiler, s’épancher, s’ouvrir

J’ai pris le cordon d’emballage entre le pouce et l’index et j’ai légèrement tiré…très doucement. J’avais comme peur de me bruler.


samedi, août 23, 2008

A quand l’âge de raison ?

Comme Bridget je rêve du prince charmant, comme Bridget, j’ai fais des gaffes, comme Bridget je n’aime pas mes kilos superflus, comme elle je ne cesse d’enfreindre mes résolutions
comme elle, je m’obstine à dire que je me sens bien dans mon célibat …et comme elle je me demande quand j’aurais l’âge de raison.

27 ans certes, mais 15 ans d’âge mental.

Autant j’adore les enfants, autant je me demande si je pourrai les assumer, autant j’adore les hommes, autant je me demande si je serai capable d’en assumer un pour toute la vie. Autant j’aime le calme, autant la monotonie me fait horreur. Tant de choses et leur contraire. Tant de doutes et de contraintes. Je n’aime pas les contraintes. Sous cette enveloppe de femme très femme, il existe le tempérament d’un homme. Bien trempé.

Il me dit « t’aurais fait un homme bien macho ». Je ne sais pas si çà compte mais c’est parce que je suis une femme verseau.

Liberté Liberté Liberté, Pognon, Liberté, Liberté, Liberté