mardi, juillet 15, 2008

chassé croisé






Je le croise tous les jours un peu. Je le croise mais je ne le touche pas. Je le croise sans pouvoir tendre la main. Je le sens.
il s’arrête à ma hauteur, il respire. Je le sens.

Je sens son souffle dans mon corps. Son souffle dans mon cœur. Mais rien sur ma peau.

Je le sens. Il passe tous les jours un peu. Un peu plus ou un peu moins. Quand il parle je le sens. Quand il ne dit rien je le veux.

Je le croise, je ne le percute pas parce que l’on s’entend

Je l’entends. Il ne dit rien. Pour que je devine tout. Mais je le sens. Et j’imagine….

la paume de ma main…

ses tempes…

sa nuque noueuse…

Le long de ses bras…

le frisson…

les rires…

je m’imagine courir me cacher. Et la plante de mes pieds…sur le sol, diront que je l’aime…mes chevilles… entre ses mains.

Ses doigts…

le froissement…de la couleur pourpre de ses draps…


je dis çà, je dis rien.


Je le croise, et je ne sais pourquoi je ne le touche pas…Mes doigts je les passe sur un écran froid...

viendra peut-être un jour. Viendra peut-être le jour où...


...si j’ai les joues rouges, c’est parce que son souffle est chaud.


tu existes ?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

j'adore la foto , tres explicite
sinon pour le texte les rêveries d'une fille qui crois toujours a l'amour :)