
Nous étions maman et moi dans la voiture, il faisait chaud et surtout poussiéreux (je ne vous apprend rien) et je lui balance tout d’un coup… j’étais heureuse et surtout soulagée qu’elle l’apprenne enfin.
Contrairement à ce que je m’imaginais elle était déçue. « Une fille aussi belle et intelligente que toi ! »
-maman je t’en prie « el 9erd fi 3ine ommou ghzel » !
-mais tu es belle bon sang, douce, raffinée et j’en passe… pourquoi çà !? …et tes rêves de grandeurs et de famille nombreuse ?
-…maman… s’il te plait arrêtes…
-rien ne presse ma fille…tu as tout le temps pour y réfléchir.
-maman c’est mon dernier mot...
- tu auras l’occasion de connaître mieux, faut pas se précipiter …
- tous les fils à papa que j’ai connu étaient superficiels, frimeurs et coureurs de jupons …
- ce n’est pas vrai çà…il faut pas… tu es… bla bla bla …
- maman je ne veux pas ressembler à tout le monde. Il me convient…
…J’ai omis d’ajouter que dans ses yeux je me sentais femme et que mon port de tête racé ne l’intimidait pas quand il s’agissait de me remettre à ma place quand je commettais un travers…
Au lieu de çà j’ai pleuré une bonne partie de la nuit.