vertige

j'ai toujours rêvé d'écrire, de tremper ma plume dans mon ame et de parcourir avec un blanc de page. maman m'a dit hier "arrêtes de lire en vain, et mets-toi à écrire".
j'y pense tous les jours davantage et tous les jours ma tête se met à imaginer les scénarios les plus rocambolesques qui pourront faire ma gloire.
et puis je suis découragée par mon manque de confiance, je suis découragée parce que je ne possède pas l'insolence de Nothomb, l'imaginaire de Houellebecq ou encore le génie de Suskind. désolant de ne pas avoir le courage de commencer les premières lignes, les premiers espoirs et de pousser le premier cri...
a 17 ans j'écrivais encore plus que je n'écris maintenant. je vieillis et je gagne en peur. je prends de l'age et je gagne en lâcheté. c'est tout de même drôle quand je pense que 10 ans en arrière je croyais que lorsque je serai grande je serai plus courageuse, or ce n'est pas vrai: à fur et à mesure que l'on grandit, nos peurs grandissent aussi... c'est du moins le constat que je fais des miennes...